Israéliens et Palestiniens ont entamé hier la procédure de transfert de pouvoirs sur 7 % de la Cisjordanie. A cet effet, plusieurs responsables palestiniens et militaires israéliens se sont rendus dans les différentes zones du territoire occupé où les pouvoirs civils exercés jusqu’à présent par Israël ont été transférés à l’Autorité palestinienne. Quelques heures auparavant, Yasser Arafat avait approuvé les cartes de ce nouveau repli israélien. Il s’agit du premier des trois retraits prévus par l’accord signé à Charm el-Cheikh par Ehud Barak et le président palestinien. C’est aussi la deuxième mesure prise par Israël en application de cet accord, après la libération jeudi de 199 prisonniers palestiniens qui purgeaient de lourdes peines de prison pour des attentats. À l’issue de ce repli, qui portera sur près de 20 petites poches d’une superficie totale de 400 km2, l’Autorité palestinienne contrôlera totalement ou en partie 36 % de la Cisjordanie. Les deux autres retraits sont prévus le 15 novembre et le 20 janvier, date à laquelle l’Autorité palestinienne contrôlera 40 % de la Cisjordanie. Une majorité d’Israéliens soutient l’accord de retrait militaire. Selon un sondage publié hier par le quotidien Maariv, 54 % des personnes interrogées soutiennent cet accord, alors que 25 % affirment s’y opposer et 21 % sont sans opinion.
Israéliens et Palestiniens ont entamé hier la procédure de transfert de pouvoirs sur 7 % de la Cisjordanie. A cet effet, plusieurs responsables palestiniens et militaires israéliens se sont rendus dans les différentes zones du territoire occupé où les pouvoirs civils exercés jusqu’à présent par Israël ont été transférés à l’Autorité palestinienne. Quelques heures...
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