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Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie Les japonais se mettent à leur tour sur les rangs

Le monde est petit : les Japonais, on ne peut plus orientaux, sont classés dans le camp occidental. Emboîtant le pas aux Européens et autres Américains, ils tentent de jeter les bases d’une présence économique ou culturelle renforcée, dans la perspective d’une paix qui ferait fleurir le marché régional. Ainsi, dans l’interminable carrousel diplomatique de ces dernières semaines, on a noté hier le passage à Beyrouth de M. Kishichiro Amae, directeur du département Moyen-Orient Afrique du ministère nippon des Affaires étrangères. Accompagné du chargé d’affaires de l’ambassade et de son premier secrétaire, MM. Seichi Ogaawaa et Masayuki Magoshi, il a été reçu au palais Bustros par Hassan, entouré des chefs du département politique, ainsi que des responsables des sections pays arabe et Amérique, MM. Nagi Abi Assi, Massoud Maalouf et Gébrane Soufane. À l’issue des entretiens, qui ont duré 90 minutes, le secrétaire général du palais Bustros a indiqué que le contact avec le Japon, qui envoie régulièrement des émissaires dans la région, n’est jamais rompu. Il a indiqué que les Japonais suivent de près l’évolution du processus de paix, en soutenant les principes de Madrid et la situation au Liban-Sud, où ils souhaitent voir la 425 appliquée. Le Japon, a encore dit M. Hassan, est prêt à contribuer en temps dû à la reconstruction du Liban-Sud après le retrait israélien. En réponse à une question, le diplomate a indiqué que, par le passé, le Premier ministre japonais avait fait des propositions pour aider à la concrétisation du retrait israélien du Liban, mais que cela n’avait pas abouti. M. Amae a déclaré pour sa part que les échanges avaient porté sur la promotion des relations bilatérales sur le plan économique, social et diplomatique. Il a nié que les discussions aient porté sur le cas des membres de la Fraction Armée rouge incarcérés au Liban. Il a confirmé que le processus régional avait été évoqué d’une manière générale. Par la suite M. Hassan a donné dans un restaurant de la ville un déjeuner en l’honneur de l’hôte japonais qui quitte Beyrouth ce matin.
Le monde est petit : les Japonais, on ne peut plus orientaux, sont classés dans le camp occidental. Emboîtant le pas aux Européens et autres Américains, ils tentent de jeter les bases d’une présence économique ou culturelle renforcée, dans la perspective d’une paix qui ferait fleurir le marché régional. Ainsi, dans l’interminable carrousel diplomatique de ces dernières semaines,...