Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Diplomatie - McLennan au Palais Bustros La Grande-Bretagne entre dans la danse

L’Europe ne veut pas être absente du processus de paix. La Grande-Bretagne non plus. C’est ce qu’a confirmé hier l’ambassadeur du Royaume-Uni, M. David Ross McLennan. À l’issue d’un entretien prolongé avec le président Sélim Hoss au palais Bustros, où le chef de gouvernement se pointe le matin en tant que ministre des AE, le diplomate a déclaré : «Nous avons évoqué la visite de la secrétaire d’État US, Mme Madeleine Albright. Le président m’a fait part de son analyse à ce propos. À mon tour, je lui ai exposé notre évaluation de la situation en général , que nous considérons comme extrêmement positive. Nous avons l’impression que la visite de Mme Albright était aussi utile que constructive». Et de souligner que Londres «soutient à fond les accords de Wye. À notre avis, ils vont sensiblement améliorer le climat général, à partir du moment où la libération des détenus commencera, parallèlement à l’application des autres dispositions du texte». L’ambassadeur britannique est également optimiste pour le reste. «Nous restons persuadés, dit-il, qu’il existe de bonnes chances de progrès sur les volets libanais et syrien. Mme Albright a souligné qu’elle a été très impressionnée par l’optique positive exprimée par les parties concernées en vue de la reprise des négociations. Nous œuvrons pour que cela réussisse». Prié justement de dire si la diplomatie britannique allait initier un mouvement quelconque afin de promouvoir la reprise des pourparlers sur les volets libanais et syrien, M. McLennan a répondu : «Nous soutenons le processus en cours. Personne ne peut en inventer un autre. Nous allons définir la marge de notre contribution diplomatique la semaine prochaine, lors de la réunion cyclique des ambassadeurs britanniques dans la région, à laquelle naturellement je dois participer. Nous allons rencontrer à cette occasion quatre ministres, pour discuter des moyens à mettre en œuvre afin d’aider à promouvoir l’opération de paix». – Pour sa part, le président Hoss, interrogé sur le point de savoir si la reprise des négociations allait se faire simultanément pour le volet libanais et le volet syrien, a répété que le Liban reste attaché au jumelage, mettant l’accent sur la concertation comme sur la coordination entre les directions des deux pays, pour parer à toute éventualité. – Toujours dans le cadre du processus, le conseiller de l’ambassade américaine M. David Hale, qui a pratiquement pris ses quartiers au palais Bustros, s’y est encore rendu hier pour un entretien avec le chef de la section Amérique M. Gébrane Soufane. Les échanges ont porté sur les retombées de la visite de Mme Albright. Comme à son accoutumée, M. Hale n’a pas fait de déclaration à sa sortie du palais.
L’Europe ne veut pas être absente du processus de paix. La Grande-Bretagne non plus. C’est ce qu’a confirmé hier l’ambassadeur du Royaume-Uni, M. David Ross McLennan. À l’issue d’un entretien prolongé avec le président Sélim Hoss au palais Bustros, où le chef de gouvernement se pointe le matin en tant que ministre des AE, le diplomate a déclaré : «Nous avons...