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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Présidence du conseil - Nul besoin de réconciliation avec Hariri Hoss : une nouvelle loi électorale avant la fin de l'année(photos)

La nouvelle loi électorale sera prête avant la fin de l’année, et «peut-être bien avant», a déclaré samedi le chef du gouvernement, dans un entretien télévisé accordé à la LBCI. M. Hoss a démenti «tout ce qui se dit au sujet d’une décision hypothétique du gouvernement de reporter à la fin de l’année la rédaction d’un projet de nouvelle loi électorale». «Cela n’est pas vrai», a déclaré M. Hoss, ajoutant : «Le projet de loi électorale est vital et intéresse tous les Libanais. C’est pourquoi tous les Libanais se sentent directement concernés. Nous sommes sur le point d’entamer l’examen de ce projet, et souhaitons en finir rapidement. Tout ce qui se dit au sujet d’une décision du gouvernement reportant cet examen n’est pas vrai». «La nouvelle loi électorale sera prête d’ici la fin de l’année, et peut-être bien avant», a précisé le chef du gouvernement, se déclarant par ailleurs engagé par le principe de «l’égalité de toutes les régions devant la nouvelle loi». Pas de différend personnel avec Hariri Sur un autre plan, M. Hoss a affirmé hier qu’aucun différend personnel ne l’oppose à son prédécesseur Rafic Hariri. Dans un communiqué publié hier, le service de presse de la présidence du Conseil a répondu aux médias qui font état «d’efforts pour organiser un dîner de réconciliation entre le président du Conseil avec l’ancien chef du gouvernement Rafic Hariri». «Il importe au président du Conseil d’indiquer qu’aucun contact à cette fin n’existe à sa connaissance, et que la question ne se pose donc pas», a ajouté le communiqué, avant d’enchaîner en assurant «qu’il n’existe aucun différend d’ordre personnel» entre M. Hoss et son prédécesseur, pour qu’il y ait besoin de réconciliation, et que «le domicile et le bureau du chef du gouvernement sont ouverts à quiconque souhaite lui rendre visiter ou engager un dialogue». Il y a lieu de signaler que ce sont des cercles proches du président de l’Assemblée nationale, Nabih Berry, qui sont à l’origine de la nouvelle que commente le service de presse du chef du gouvernement. Pour sa part, M. Hoss considère que le dialogue du chef du gouvernement sortant avec le président Lahoud tient en quelque sorte de trait d’union entre le passé et le présent, et ne voit pas l’utilité d’une démarche de dialogue supplémentaire entre M. Hariri et lui-même. Les milieux de M. Hoss considèrent aussi que la disponibilité de M. Hariri au dialogue est maniée comme une arme psychologique, et qu’elle est destinée à faire pression sur le chef du gouvernement et sur l’opinion. Pour sa part, M. Hariri considère que M. Hoss a fermé la porte au dialogue quand il a transmis à la Justice un rapport de la Cour des comptes sur certains agissements et pratiques en cours sous son gouvernement, sans prendre contact au préalable avec lui. Au sujet d’une éventuelle escale libanaise de la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright, lors de la tournée régionale qu’elle doit effectuer bientôt, M. Hoss a déclaré : «Tout ce qu’on nous a dit, c’est que la question n’est pas encore tranchée, et que toutes les éventualités seront ouvertes jusqu’au dernier quart d’heure». Notons que le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleiman, a été reçu samedi par le chef du gouvernement, avec lequel il a examiné l’état de la sécurité dans le pays. Le président du Conseil a également reçu samedi Mgr Élias Tobbé, évêque de la communauté syrienne-catholique de Beyrouth, avec lequel il a exposé les doléances de la communauté.
La nouvelle loi électorale sera prête avant la fin de l’année, et «peut-être bien avant», a déclaré samedi le chef du gouvernement, dans un entretien télévisé accordé à la LBCI. M. Hoss a démenti «tout ce qui se dit au sujet d’une décision hypothétique du gouvernement de reporter à la fin de l’année la rédaction d’un projet de nouvelle loi électorale». «Cela...