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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Berry : il n'y a pas de coup d'Etat contre Taëf

Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a indirectement répondu aux accusations lancées par le député Walid Joumblatt contre le chef de l’État Émile Lahoud en déclarant hier qu’il n’y avait pas de «coup d’État contre le document de Taëf» et que le président de la République n’avait pas exprimé l’intention de modifier les dispositions du document d’entente nationale dans le sens du renforcement de ses prérogatives. Lors d’une discussion avec les journalistes accrédités au Parlement, M. Berry a mis l’accent sur la nécessité de respecter «tous les articles de la Constitution». Il a cependant ajouté qu’il ne constatait pas l’existence d’un coup d’État contre Taëf. «Lorsque je verrai qu’il y a des risques de modification des termes du document d’entente nationale, j’interviendrai de toutes mes forces, a-t-il dit. S’il fallait développer Taëf, cela devrait se faire selon des méthodes démocratiques. Personne ne peut ignorer la Constitution». M. Berry a déclaré que la période actuelle nécessite une détente politique permettant l’amorce d’un véritable dialogue entre le pouvoir et l’opposition. Évoquant la question de la loi électorale, M. Berry a dit : «Il ne peut y avoir un été et un hiver sous un même toit dans la loi électorale qui devra régir les législatives de l’an 2000. Il faut élaborer un nouveau projet en prenant en considération tous les facteurs issus de la décentralisation administrative. Et ce serait un crime d’envisager une unité électorale qui ne rassemblerait pas les citoyens. Car des intérêts politiques et économiques nous lient les uns aux autres». Le président de la Chambre a déclaré que la meilleure formule électorale consiste à découper le Liban en plusieurs grandes circonscriptions en adoptant un mode de scrutin proportionnel. M. Berry a d’autre part procédé à un tour d’horizon des derniers développements politiques dans le pays avec l’ancien chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, et avec M. Boutros Harb, député du Batroun.
Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a indirectement répondu aux accusations lancées par le député Walid Joumblatt contre le chef de l’État Émile Lahoud en déclarant hier qu’il n’y avait pas de «coup d’État contre le document de Taëf» et que le président de la République n’avait pas exprimé l’intention de modifier les dispositions du document d’entente...