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Actualités - CHRONOLOGIE

Médecine Un gène rendrait les mâles plus sociables ... et monogames

Le comportement d’un mâle, plus ou moins sociable ou monogame, peut dépendre d’un seul gène, du moins chez les campagnols, selon des chercheurs américains qui ont réussi, pour le démontrer, à changer les mœurs de souris par manipulation génétique. Ces chercheurs étudient depuis longtemps la vasopressine, hormone naturellement produite par la plupart des mammifères, homme compris. Ils ont déjà montré l’influence de l’hormone sur le comportement social des campagnols mâles. Après administration de vasopressine, les souris modifiées se sont mises à fréquenter plus souvent la même femelle. L’hormone facilite l’affiliation, l’attachement du couple, les soins paternels du campagnol des prairies, mais laisse de marbre des espèces voisines polygames. L’équipe de chercheurs US s’apprête à étudier ces variations chez l’homme. Très peu de choses sont connues sur la formation des liens sociaux au niveau anatomique, chimique ou physiologique.
Le comportement d’un mâle, plus ou moins sociable ou monogame, peut dépendre d’un seul gène, du moins chez les campagnols, selon des chercheurs américains qui ont réussi, pour le démontrer, à changer les mœurs de souris par manipulation génétique. Ces chercheurs étudient depuis longtemps la vasopressine, hormone naturellement produite par la plupart des mammifères,...