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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Mofaz dément toute implication israélienne dans l'attentat

Le chef d’état-major israélien, le général Shaul Mofaz, a démenti hier une implication israélienne dans l’attentat qui a coûté la vie au chef militaire du Hezbollah Ali Dib, surnommé Khodr Salamé. «Israël n’a pas pour habitude de se mêler des conflits éclatant entre organisations terroristes au Liban», a affirmé le général Mofaz à la radio israélienne sans donner d’autres détails. Le terme de «terroristes» désignant dans le vocabulaire israélien toutes les organisations paramilitaires libanaises et palestiniennes agissant au Liban-Sud, le général laissait ainsi entendre que l’attentat serait le résultat d’un règlement de comptes intérieur. Un ancien responsable militaire israélien pour le Liban-Sud, le général de réserve Rafi Noï, a pour sa part affirmé que Khodr Salamé était «depuis longtemps dans le collimateur d’Israël, mais aussi d’autres ennemis qu’il s’était fait notamment parmi les Palestiniens mais aussi des Libanais». Au sein du gouvernement de l’État hébreu, le ministre des Communications Benyamin Ben Eliezer s’est félicité de la disparition du chef militaire du Hezbollah. «Je ne sais pas si Israël est à l’origine de ce qui s’est passé, mais le terroriste visé était l’un des principaux organisateurs des attentats anti-israéliens au Liban», a-t-il déclaré à la radio militaire. «Plus ce genre de personnages disparaîtront rapidement, mieux cela vaudra y compris pour les Libanais, car ils sèment la mort et les destructions», a ajouté M. Ben Eliezer. Ce proche du Premier ministre Ehud Barak a également relevé que les arrangements d’avril 1996 permettaient «de frapper les dirigeants d’organisations terroristes». Les habitants du nord d’Israël dans les abris De crainte de représailles du Hezbollah sous forme de tirs de roquettes Katioucha, de nombreux habitants des localités israéliennes situées près de la frontière libanaise ont passé la nuit de lundi à mardi dans les abris. Ils ont pris cette précaution bien que l’armée israélienne ait décidé de ne pas appeler les habitants à se réfugier dans les abris, selon la radio israélienne. Dans le passé, Israël a été accusé de l’élimination de plusieurs responsables du Hezbollah à l’origine de la plupart des opérations menées dans la zone occupée.
Le chef d’état-major israélien, le général Shaul Mofaz, a démenti hier une implication israélienne dans l’attentat qui a coûté la vie au chef militaire du Hezbollah Ali Dib, surnommé Khodr Salamé. «Israël n’a pas pour habitude de se mêler des conflits éclatant entre organisations terroristes au Liban», a affirmé le général Mofaz à la radio israélienne sans donner...