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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Vibrant hommage de Kabbani au Premier ministre

Le mufti de la République a rendu hommage, hier, au chef du gouvernement, qu’il a qualifié de «caution à l’échelle nationale, à tous les points de vue». Recevant une délégation de l’Ordre des rédacteurs de presse conduite par M. Melhem Karam, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, connu pour ses sympathies politiques à l’égard de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, a souligné, en réponse à une question au sujet de l’action gouvernementale : «Le Liban, les Libanais et la politique libanaise connaissent de longue date le président Hoss (…) Il a présidé le Conseil des ministres à une époque où le Liban n’avait pas de chef de l’État, et il a joué un rôle essentiel dans la libération et le rétablissement du Liban. C’est à la fois un homme de réflexion et d’action, et je ne pense pas que sa personnalité soit mise en question par quiconque. Il fait aujourd’hui, en conscience, ce qu’il pense être son devoir national envers tous les Libanais. Nous pensons que le président Hoss est une caution à l’échelle nationale, à tous points de vue». «En tout état de cause, a conclu cheikh Kabbani, je souhaite compléter ma réponse en affirmant que les polémiques auxquelles nous assistons aujourd’hui et les dossiers qui pourraient faire l’objet de remarques ne sont pas soulevées par M. Hoss. Ce dernier est même ulcéré par ce qui se passe et nous le constatons parfois sur son visage et dans le ton douloureux de sa voix». Non à l’implantation Le mufti de la République s’est déclaré par ailleurs hostile à «l’implantation», qu’il a considérée comme une «dissolution» du peuple palestinien dans les pays arabes d’accueil. Cette prise de position est conséquente avec le préambule de la Constitution, dans laquelle «l’implantation» des Palestiniens au Liban est formellement rejetée, a-t-il déclaré. Le mufti a ajouté que «l’implantation des Palestiniens est un objectif israélien qui doit être combattu avec la plus grande énergie». «La cause palestinienne ne sera pas réglée par l’entente ou la paix», a poursuivi cheikh Kabbani. Quand le Liban aura récupéré ses droits, quand la Syrie aura repris le Golan, a-t-il ajouté en substance, la question demeurera : qui donc libérera la Palestine ?
Le mufti de la République a rendu hommage, hier, au chef du gouvernement, qu’il a qualifié de «caution à l’échelle nationale, à tous les points de vue». Recevant une délégation de l’Ordre des rédacteurs de presse conduite par M. Melhem Karam, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, connu pour ses sympathies politiques à l’égard de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, a...