Libertés - Karam et Baalbacki se félicitent de l'attitude de Hoss Détente entre le gouvernement et les Ordres de la presse et des journalistes

Le climat est nettement à la détente depuis vingt-quatre heures entre le gouvernement, d’une part, et les deux Ordres des journalistes et de la presse, d’autre part. Le Premier ministre Sélim Hoss est ainsi entré en contact hier par téléphone avec le président de l’Ordre des journalistes, M. Melhem Karam, et le président de l’Ordre de la presse, M. Mohammed Baalbacki, afin de les remercier pour la position cordiale qu’ils ont adoptée mercredi dernier à l’égard du gouvernement, pour ce qui a trait au dossier de la liberté d’expression. Rappelons à ce sujet qu’à l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi soir, le ministre de l’Information Anouar el-Khalil avait rendu un hommage marqué à la presse, en général, et aux deux Ordres des journalistes et de la presse, en particulier. Se félicitant ainsi de l’attitude du président Hoss et du ministre de l’Information, MM. Karam et Baalbacki ont souligné hier, dans un communiqué conjoint, que «les journalistes n’ont jamais été belliqueux, mais dans le même temps, ils ne craignent pas de livrer des batailles si celles-ci leur sont imposées». MM. Karam et Baalbacki ont, d’autre part, affirmé que les deux Ordres ne seront jamais «un instrument de manœuvres politiciennes, du fait que leurs positions de principe ne varient nullement en fonction des changements de régimes ou de gouvernements». «Les deux Ordres, ont également souligné MM. Karam et Baalbacki, ne sauraient se laisser entraîner dans les tiraillements entre les loyalistes et l’opposition». Réaffirmant que la presse ne saurait en aucun cas se considérer au-dessus de la loi, MM. Karam et Baalbacki ont applaudi à la décision de l’Exécutif de mettre fin aux fuites judiciaires qui portent préjudice à la réputation des personnes impliquées dans certains dossiers avant même que le juge d’instruction n’ait terminé, voire même entamé, son enquête. Sur ce plan, MM. Karam et Baalbacki ont réclamé, une nouvelle fois, que les deux Ordres de la presse et des journalistes soient consultés avant que des poursuites judiciaires soient engagées envers un journaliste.