Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Mise en garde des évêques maronites contre le désir de vengeance(photo)

L’Assemblée des évêques maronites a indiqué hier que «la levée de l’immunité parlementaire de certains députés, en vue d’enquêter sur la dilapidation des fonds publics, pourrait aider à contenir les dépenses si elle est appliquée conformément à la loi». «Toutefois, si la demande de la levée de l’immunité émane d’un désir de vengeance, la justice s’impliquerait alors dans des affaires où il lui incombe de rester neutre», a poursuivi l’Assemblée, réunie à Dimane, sous la présidence du patriarche Nasrallah Sfeir. Par ailleurs, les évêques maronites ont estimé que «la reprise du processus de paix nécessite une préparation sûre et sérieuse, étant donné l’importance de ses implications». «Or, ces conditions paraissent difficiles à obtenir à l’heure où les gens du pouvoir et l’opposition sont occupés à se lancer des accusations, des contre-accusations et à déclencher des polémiques sans fin. Ce comportement prouve que les principaux concernés ne se soucient apparemment pas des questions cruciales à l’échelle nationale, comme l’implantation des Palestiniens, rejetée initialement par le préambule de la Constitution libanaise», ont ajouté les évêques. L’Assemblée a par ailleurs insisté sur le fait que les anciens miliciens de l’ALS de Jezzine, qui s’étaient rendus à l’État, «pensaient pouvoir rentrer auprès de leurs familles rapidement pour subvenir à leurs besoins». Les évêques ont rappelé que les anciens miliciens avaient menacé d’entamer une grève de la faim au cas où les responsables persistent à vouloir les juger sans tenir compte des circonstances exceptionnelles dans lesquelles ils ont vécu. L’Assemblée a enfin déploré l’évolution de la situation au niveau des libertés publiques au Liban : «Les gens du pouvoir affirment respecter les libertés, sous prétexte qu’ils ont autorisé les manifestations, les mouvements de protestations et les rassemblements (…). Il ne faut pas confondre entre la récupération des fonds publics et la répression des libertés. Le recours à la violence – comme ce fut le cas hier – pour châtier un journaliste au lieu de le poursuivre en justice est tout aussi condamnable».
L’Assemblée des évêques maronites a indiqué hier que «la levée de l’immunité parlementaire de certains députés, en vue d’enquêter sur la dilapidation des fonds publics, pourrait aider à contenir les dépenses si elle est appliquée conformément à la loi». «Toutefois, si la demande de la levée de l’immunité émane d’un désir de vengeance, la justice s’impliquerait...