Liban-sud - Réunion du comité de surveillance Une libanaise blessée par des tirs provenant de la zone occupée

Une Libanaise a été blessée hier par des tirs en provenance de la zone occupée par l’armée israélienne au Liban-Sud, a indiqué la police. Mariam Srour, 45 ans, a été blessée à 14h00 d’un éclat d’obus au ventre dans le village de Mansouri, situé à 16 kilomètres au sud de Tyr et a dû être hospitalisée. Les obus d’artillerie, au nombre de quatre ont été tirés par une position tenue par les Israéliens de Hamra située à l’intérieur de la zone occupée, a précisé la même source. Selon les arrangements d’avril 1996, parrainés par les États-Unis et la France, les belligérants au Liban-Sud se sont engagés à épargner les civils des deux côtés de la frontière et à ne pas mener d’attaques à partir de régions habitées. Par ailleurs, un porte-parole militaire israélien cité par l’AFP, a confirmé un raid mené par l’aviation en fin de matinée contre des objectifs situés au nord-est de la zone occupée. Selon lui, les avions ont attaqué «des objectifs tenus par des forces anti-israéliennes» au Liban-Sud et ont regagné «leurs bases sans dommage». La veille un chasseur-bombardier israélien avait tiré deux missiles air-sol qui ont atteint les abords du village de Hariss, face au secteur occidental de la zone occupée. Avant ce raid, le Hezbollah avait revendiqué des tirs contre les positions israéliennes de Rcheif, Hmayed, Baraachit et Haddatha. Depuis le début de l’année, l’aviation israélienne a mené plus de 80 raids notamment contre des positions du Hezbollah. Sur un autre plan, le comité international de surveillance, chargé de veiller au respect des arrangements d’avril 1996, a entamé hier une réunion au siège de l’Onu à Naqoura, à la suite de plaintes libanaises et israéliennes, ont indiqué des responsables officiels. Le Liban a formulé quatre plaintes accusant Israël d’avoir violé ces accords, en détruisant sept maisons lors de tirs d’artillerie la semaine dernière. L’État hébreu de son côté a déposé quatre plaintes accusant les résistants libanais d’avoir atteint des civils lors d’attaques perpétrées depuis des villages dans le Liban-Sud.