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Actualités - CHRONOLOGIE

Budget - Le temps qu'il faut Débat calme, promet Berry(photo)

Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a déclaré que le débat budgétaire «prendra le temps qu’il faut», mais a précisé que «les discussions à la Chambre au sujet de la loi de finances seront calmes et constructives». M. Berry, qui s’exprimait devant les journalistes à l’issue d’un entretien hier avec l’ancien chef de gouvernement, M. Rafic Hariri, a appuyé la position du président du Conseil, M. Sélim Hoss au sujet du plan de redressement quinquennal. «Le Parlement n’a pas à adopter un plan, a-t-il dit. Mais lorsque la Chambre est au courant des grandes lignes économiques du gouvernement, cela facilite le débat. Et lorsque nous évoquons cette question, c’est pour faciliter les choses et non pour les compliquer. L’existence d’une vision économique constitue pour nous un cadre qui nous aide à définir les priorités. Nous insistons depuis six ans pour être informés des orientations du gouvernement». M. Berry s’est défendu d’être responsable du retard dans l’examen et le vote du projet du budget. «Nous rappelons à ceux qui lancent de telles accusations que la Chambre possède, selon la Constitution, un délai de quatre mois pour approuver ce texte, a-t-il dit. Le président de la commission parlementaire des Finances et du budget m’a promis que l’examen du texte sera achevé dans une période de sept à dix jours. De toute façon, M. Sélim Hoss a lui-même déclaré que le Parlement n’assumait pas la responsabilité de ce retard». Interrogé sur des «tentatives visant à marginaliser la présidence du Parlement», M. Berry a répondu : «Personne ne peut réduire mon rôle, de même que je ne peux réduire le rôle de personne». Toujours sur le plan de la loi de finances, la commission ad hoc a achevé hier l’examen du projet de loi transmis par le gouvernement. À l’issue d’un long débat présidé par M. Khalil Hraoui, en présence du ministre Georges Corm et de trente députés, la Commission a approuvé l’annexe numéro 9 après l’introduction de quelques amendements concernant notamment la situation des travailleurs étrangers. Le députés ont par ailleurs augmenté de 10 % les taxes prévues pour les artistes et les compositeurs étrangers qui se produisent au Liban, alors que le texte initial prévoyait de les multiplier par 100. D’autre part, la commission a doublé la taxe municipale forfaitaire, tandis que le projet du gouvernement prévoyait de la multiplier par dix. Sur un autre plan, la commission de l’Administration et de la Justice a approuvé hier, après examen, un projet de loi portant sur le dépôt bancaire central, ainsi qu’un projet portant sur la création d’un Institut arabe des compensations.
Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a déclaré que le débat budgétaire «prendra le temps qu’il faut», mais a précisé que «les discussions à la Chambre au sujet de la loi de finances seront calmes et constructives». M. Berry, qui s’exprimait devant les journalistes à l’issue d’un entretien hier avec l’ancien chef de gouvernement, M. Rafic Hariri, a appuyé...