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Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie - L'ancien secrétaire d'Etat US depuis hier à Beyrouth Baker insiste sur les chances de paix au P.O.(photo)

L’ancien secrétaire d’État américain James Baker a insisté dimanche à Beyrouth, après Damas, sur la nécessité de saisir les nouvelles chances de paix offertes selon lui au Proche-Orient avec l’élection en Israël du travailliste Ehud Barak au poste de Premier ministre. «Je suis persuadé qu’il existe aujourd’hui des opportunités de réaliser un progrès sur les volets syrien et libanais des négociations avec Israël. J’ignore jusqu’à quand ces opportunités demeureront offertes, mais il existe sans aucun doute de nouvelles chances nées du résultat des élections israéliennes», a-t-il déclaré à la presse à son arrivée à l’aéroport de Beyrouth. «Ceci signifie que toutes les parties doivent œuvrer pour la paix et également un engagement total de la Syrie, du Liban, d’Israël et évidemment des États-Unis dans ce processus», a-t-il ajouté. M. Baker a insisté sur le «caractère privé» de sa visite de deux jours à Beyrouth, la première qu’il effectue dans la capitale libanaise, à l’invitation de l’homme d’affaires libanais, le député Issam Farès. «Je viens en ma qualité de simple citoyen américain», a-t-il dit. M. Baker, qui est accompagné de l’ancien ambassadeur américain à Damas, Edward Djerejian, doit être reçu par le chef de l’État libanais, le général Émile Lahoud, le Premier ministre Sélim Hoss et le président du Parlement Nabih Berry. M. Baker a indiqué qu’il voulait faire du tourisme au Liban, où il était venu en 1992 alors qu’il était secrétaire d’État, mais s’était alors uniquement réuni avec l’ancien président Élias Hraoui à son domicile à Zahlé. À Damas, MM. Baker et Djerejian avaient été reçus par le ministre des Affaires étrangères Farouk el-Chareh et le président Hafez el-Assad. M. Djerejian, qui dirige un institut de recherches politiques, fondé par M. Baker à la Rice University de Houston (Texas), avait donné le 13 juin une conférence à l’université de Tel-Aviv, au cours de laquelle il avait mis Israël en garde contre les conséquences négatives d’un gel prolongé des pourparlers avec les pays arabes.
L’ancien secrétaire d’État américain James Baker a insisté dimanche à Beyrouth, après Damas, sur la nécessité de saisir les nouvelles chances de paix offertes selon lui au Proche-Orient avec l’élection en Israël du travailliste Ehud Barak au poste de Premier ministre. «Je suis persuadé qu’il existe aujourd’hui des opportunités de réaliser un progrès sur les volets syrien...