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Actualités - CHRONOLOGIE

JO - Session du CIO Kim Un-Yong plaide pour un retour aux idéaux olympiques(photo)

Le Sud-Coréen Kim Un-Yong, l’un des prétendants à la succession de Juan Antonio Samaranch à la présidence du Comité international olympique, a vivement critiqué les déviations affairistes du CIO et préconisé un retour au sport et aux idéaux olympiques à la faveur des réformes en cours. «Le plus important pour le CIO est le respect des idéaux olympiques. La commercialisation est nécessaire, mais juste ce qu’il faut, sinon nous sombrons dans le monde des affaires et nous ne sommes plus en position de nous défendre», a-t-il déclaré à l’AFP jeudi à Séoul, en marge de la session du CIO dont il est l’organisateur. Kim Un-Yong, qui a reçu un avertissement pour avoir joué de son influence en faveur de ses enfants à Salt Lake City (États-Unis), a déploré la manière dont ont été conduites les enquêtes à la suite des révélations sur la corruption. «Nous (le CIO) étions unis en vraie camaraderie. Nous sommes divisés, c’est le résultat qu’ils ont obtenu (la commission d’enquête du CIO présidée par le Canadien Richard Pound, NDLR) en organisant des fuites et en favorisant des intrusions dans la vie privée des gens», a-t-il regretté. Il a fait part de sa désapprobation sur la manière dont le CIO s’éparpille dans des actions et des causes qu’il estime ne pas être les siennes et qui vont de l’environnement aux collections de timbres. «Le CIO est devenu un gouvernement omnipotent. Ca n’est pas son rôle. On est allé trop loin. On doit se recentrer sur les idéaux olympiques, l’amélioration de la vie par le sport, pour la paix et la solidarité», a souligne le Dr Kim, également président de la Fédération internationale de taekwondo. Il a déploré qu’après Séoul (1988) et Barcelone (1992), les Jeux olympiques se sont franchement transformés en foire commerciale. «ça ne me plaît pas, a-t-il dit. C’est devenu une convention pour hommes d’affaires avec des sponsors partout, des clubs dits de marketing où on boit et mange gratuitement. Les Jeux olympiques ne sont pas faits pour qu’on se promène en fumant le cigare. Ça n’est pas bien. Ça n’est pas ça l’idéal olympique». Le président du Comité international olympique (CIO), Juan Antonio Samaranch, a exprimé sans succès son inquiétude aux organisateurs des JO de Salt Lake City sur les difficultés rencontrées par les membres du CIO dès qu’ils entrent sur le territoire des Etats-Unis, conséquence des affaires de corruption. «Vous comprendrez qu’il est devenu difficile aux membres du CIO de se rendre aux Etats-Unis dans la situation actuelle. Je vous demanderais de voir ce que vous pouvez faire à ce sujet», a-t-il demandé au nouveau président du SLOC (comité organisateur de Salt Lake City), Mitt Romney, qui venait de terminer son rapport à la session du CIO jeudi à Séoul. «Nous avons une réunion de la commission exécutive chez vous l’an prochain et nous espérons qu’à ce moment les choses auront changé. Le passé est le passé», a-t-il ajouté. M. Samaranch faisait allusion à l’interrogatoire en règle par le FBI de membres de la commission de coordination qui s’est rendue à Salt Lake City le mois dernier pour constater la progression des préparatifs olympiques. Il s’agit notamment du président de la commission, l’avocat suisse Marc Hodler, dont les déclarations ont révélé le scandale de corruption, et du Français Jean-Claude Killy. «Nous ne sommes pas au courant. Cette situation n’est pas notre fait, a expliqué Mitt Romney plus tard au cours d’une conférence de presse. Ces interrogatoires relèvent du ministère de la Justice et nous ne ferons rien qui freinerait le travail de la justice», a-t-il dit Me Denis Oswald, membre du Comité international olympique pour la Suisse, n’a pas apprécié les remarques du ministre australien pour les jeux de Sydney, Michael Knight, qui a déploré les effets négatifs sur les JO de l’an 2000 des affaires de corruption de Salt Lake City (États-Unis) et appelé le CIO a accélérer ses réformes.
Le Sud-Coréen Kim Un-Yong, l’un des prétendants à la succession de Juan Antonio Samaranch à la présidence du Comité international olympique, a vivement critiqué les déviations affairistes du CIO et préconisé un retour au sport et aux idéaux olympiques à la faveur des réformes en cours. «Le plus important pour le CIO est le respect des idéaux olympiques. La commercialisation est...