Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGES

Spectacle - Une comédie musicale de Wajdi Chayya La légende d'Ornina, ou la foi qui fait vivre(photos)

Au Palais de l’Unesco, du 25 au 30 juin 99, une comédie musicale de Wajdi Chayya, Ornina , interprétée par la cantatrice Ghada Ghanem, rôle principal, et par un groupe de jeunes danseurs et de danseuses. Le texte est un poème de Mardouk Chami ; la chorégraphie est de Mounir Malaeb ; la mise en scène de Nicolas Daniel et la scénographie de Wassim Chayya. La légende raconte qu’entre le Tigre et l’Euphrate vivait Ornina. Chanteuse et danseuse dans le temple du dieu Baal, elle avait le pouvoir de changer le cours des choses grâce à sa voix merveilleuse, à sa volonté de pierre et à sa foi. De catastrophes en passions, son destin s’est inscrit dans le grand livre de la mythologie. L’histoire d’Ornina est racontée en une heure et demie de musique et de chansons ; en une suite de tableaux dansants très expressifs. Pas de dialogues. Selon Wajdi Chayya, le spectacle repose en grande partie sur «le talent de Ghada Ghanem , la souplesse et la parfaite maîtrise de sa voix». Pour le succès d’Ornina , il compte également sur les danseurs – des étudiants, dont certains ont travaillé avec Caracalla – qui sont tellement motivés et passionnés qu’ils arrivent toujours en avance aux répétitions. Enfin, il mise sur la simplicité et sur la dimension universelle du thème. Un spectacle à la fois condensé et très varié. «Même s’il est souvent plus difficile de transmettre ce qu’on a à dire en faisant court, nous avons voulu limiter le spectacle à une heure trente», souligne Wajdi Chayya. «Car il vaut mieux que le public ressorte de la salle sur sa faim que fatigué, avec un mal de tête». Bond en avant «Le rôle d’“Ornina” est un bond en avant dans ma carrière», affirme Ghada Ghanem. «Après de longues années à New York, j’ai décidé de retourner à Beyrouth. Je pense qu’un artiste qui fait toujours la même chose n’avance plus et n’intéresse plus». Elle ajoute par ailleurs qu’«Ornina», c’est la foi qui est plus forte que le malheur et la mort. «De nombreux peuples se retrouvent dans cette légende, les Libanais entre autres», dit-elle. «“Ornina” garde la foi et combat . Nous non plus , nous ne voulons ni baisser les bras et nous laisser ainsi manger par le monstre ; ni quitter notre pays». Après le Palais de l’Unesco, Ornina projette de se produire ailleurs, au Liban comme à l’étranger. Dans le cadre de Beyrouth, capitale culturelle du monde arabe 99 , un travail différent, de qualité. Comme quoi les associations intelligentes donnent en général de beaux fruits.
Au Palais de l’Unesco, du 25 au 30 juin 99, une comédie musicale de Wajdi Chayya, Ornina , interprétée par la cantatrice Ghada Ghanem, rôle principal, et par un groupe de jeunes danseurs et de danseuses. Le texte est un poème de Mardouk Chami ; la chorégraphie est de Mounir Malaeb ; la mise en scène de Nicolas Daniel et la scénographie de Wassim Chayya. La légende raconte qu’entre le...