Rechercher
Rechercher

Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

ONG Une voix pour les plus vulnérables Message de la Première dame américaine à la société civile libanaise

Les ONG seront à la une deux jours durant au cours d’un atelier de travail où il sera question du meilleur rôle possible qu’elles pourraient et devraient avoir sur la scène libanaise. Quelle peut être la contribution de ces dernières au développement social, économique et politique à l’heure où toute une génération, et plus particulièrement la femme, aspire à une participation plus active à la prise de décision ? Sur l’initiative de l’Institut d’études sur la femme dans le monde arabe rattaché à la LAU (Université libano-américaine) et du Service d’information de l’ambassade américaine (USIS), un colloque sur le thème des moyens de communication et des relations avec la presse se tiendra aujourd’hui et demain dans les locaux de la LAU pour débattre des moyens d’améliorer les prestations des ONG libanaises afin de rendre leur action plus efficace sur le terrain. Deux experts américains ont été conviés à ce colloque : Steve Lotterer, ancien journaliste à la Maison-Blanche et au Congrès américain, actuellement consultant en communication auprès de Baker & Hostetler, un bureau d’études à Washington et Hiba el-Chazili, représentante régionale du Centre américain pour la solidarité internationale des travailleurs (ACILS). Devant un parterre de responsables d’ONG, de représentants de la société civile et de journalistes, et en présence de l’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield, et du premier secrétaire à l’ambassade et responsable des relations publiques, Mme Susan Crais Hovanec, du président de la LAU, M. Riad Nassar, ainsi que la directrice de l’Institut d’études sur la femme dans le monde arabe, et de Mme Mona Khalaf, une grande cérémonie a ponctué l’ouverture de ce colloque sur les ONG hier soir. Le mot d’inauguration a été exprimé par M. Riad Nassar, qui a mis en relief le rôle joué par l’ambassade américaine dans le domaine de la coopération universitaire, «une coopération qui dure depuis plus de 150 ans dans cette partie du monde», a-t-il dit. Cette contribution s’est concrètement traduite par un apport substantiel dans le domaine du développement des ressources humaines, a estimé M. Nassar. Et de mettre l’accent sur l’importance de ce volet qui constitue la pierre d’achoppement dans l’édification de l’État, d’où le rôle important joué par l’université – lieu de dialogue par excellence – dans la formation des décideurs de demain. Intervenant également sur le rôle de l’université dans la construction de la société civile, M . David Satterfield dira que l’institution académique est bénéfique à la société lorsqu’elle est partie intégrante de cette dernière et «lorsque son système éducatif dépasse les structures traditionnelles et vont au-delà des 4 années d’enseignement pour se constituer en un forum de discussion et de dialogue, afin de débattre de questions qui intéressent directement la société». Prenant à son tour la parole, Mme Khalaf a développé son intervention en deux points en mettant en relief les problématiques suivantes, à savoir comment les compétences en matière de communication et d’information peuvent déclencher le processus de changement et dans quelle mesure cette expertise peut amener les femmes à influer sur le cours des événements au Liban , et quelles seraient les mesures complémentaires à prendre pour atteindre un tel objectif. Pour avoir également milité afin de renflouer la position et le rôle de la femme en Yougoslavie en créant un réseau qui s’est étendu jusqu’en Croatie, Bosnie et Serbie, Mme Susan Craig Hovanec a parlé de ces hommes et femmes qui cherchent à se faire entendre de par le monde en sollicitant leur participation à tous les domaines de la vie. Main dans la main, ils se soutiennent aujourd’hui dans une même bataille. La surprise de la cérémonie fut l’annonce par Mme Hovanec d’une lettre envoyée par la Première dame américaine, Mme Hillary Clinton en guise d’encouragement à cette manifestation qui, écrit Mme Clinton, «ne vise pas seulement à protéger les droits fondamentaux de la femme, mais aussi pour s’assurer que la femme au Liban puisse bénéficier des opportunités qui sont offertes (dans le domaine public). Au cours de mes voyages, poursuit Mme Clinton, j’ai pu me rendre compte que le fait d’investir dans la femme contribue à transformer la communauté qui à son tour transformera la société. Merci pour votre engagement dont l’objectif est d’offrir une tribune à tous ceux qui constituent le maillon faible dans nos sociétés. Dans l’espoir que vos efforts puissent constituer une source d’inspiration à toutes les communautés du monde qui pourront un jour suivre votre exemple».
Les ONG seront à la une deux jours durant au cours d’un atelier de travail où il sera question du meilleur rôle possible qu’elles pourraient et devraient avoir sur la scène libanaise. Quelle peut être la contribution de ces dernières au développement social, économique et politique à l’heure où toute une génération, et plus particulièrement la femme, aspire à une...