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Actualités - CHRONOLOGIE

Saïda-sanctions au sommet Les chefs FSI de la place Sud limogés

Encore sous le choc du tragique massacre qui a coûté la vie à quatre magistrats, mardi dernier à Saïda, les responsables officiels sont passés aux actes au cours des dernières vingt-quatre heures afin de tenter de résorber les conséquences du quadruple crime. L’opération terroriste qui a visé le Palais de justice de Saïda ayant été visiblement facilitée par de graves failles au niveau du dispositif de sécurité, le pouvoir a entrepris hier de frapper au sommet de la hiérarchie des FSI dans le mohafazat. De sévères sanctions ont ainsi été prises contre trois officiers supérieurs des FSI en charge du Sud. Tous trois ont été démis de leurs fonctions, et l’un d’eux, le commandant Tarek Abdallah, a été placé aux arrêts. Trois agents du poste de gendarmerie chargé de la sécurité du Palais de justice sont eux aussi aux arrêts. Un communiqué officiel a indiqué que sur proposition de la direction générale des FSI et après approbation du ministre de l’Intérieur, le général Fadi Madi, commandant la place Sud au sein des FSI, a été remplacé par le brigadier Élias Daoud. De même, le responsable de la compagnie de Saïda, le commandant Nagi Moulad, a été démis de ses fonctions et remplacé par le colonel Saleh Eid. Enfin, le chef de la section de la ville de Saïda, le commandant Tarek Abdallah, a été placé aux arrêts et remplacé par le capitaine Abdel Rahman Fadel. Alors que ces sanctions étaient prises à l’encontre de la sécurité à Saïda, le chef du gouvernement Sélim Hoss démentait catégoriquement les informations faisant état d’une démission ou d’une révocation du ministre de l’Intérieur. Sur le plan judiciaire, le Conseil supérieur de la magistrature a avalisé la proposition du ministre de la Justice Joseph Chaoul de charger le juge d’instruction de Beyrouth Raymond Oueydate de l’enquête dans l’affaire de l’assassinat des quatre magistrats. Dans l’attente de l’ouverture de l’instruction, deux personnes travaillant dans le périmètre du Palais de justice de Saïda ont été mises aux arrêts en raison des contradictions relevées dans leur témoignage. Dans la ville même, la vie a repris hier son cours normal après la journée de deuil observé mercredi.
Encore sous le choc du tragique massacre qui a coûté la vie à quatre magistrats, mardi dernier à Saïda, les responsables officiels sont passés aux actes au cours des dernières vingt-quatre heures afin de tenter de résorber les conséquences du quadruple crime. L’opération terroriste qui a visé le Palais de justice de Saïda ayant été visiblement facilitée par de graves failles au...