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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-sud - L'ambassadeur US reçu par Hoss, Berry, Chamseddine et Hassan Satterfield pour un climat propice à la reprise des négociations de paix(photo)

L’ambassadeur des États-Unis David Satterfield a plaidé hier pour l’instauration au Liban-Sud d’un climat propice à la relance du processus de paix au Proche-Orient, et exprimé l’optimisme de l’Administration US quant à une prochaine reprise des négociations sur l’ensemble des volets. «Nous sommes optimistes quant aux possibilités de reprise des pourparlers dans la région sur tous les volets avec le nouveau gouvernement israélien. Il est donc très important de créer au Liban-Sud une situation qui soit propice à ces négociations plutôt que de les contrecarrer», a déclaré M. Satterfield à la presse à l’issue d’un entretien avec le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères Zafer el-Hassan. L’ambassadeur, accompagné notamment du chef de la délégation américaine au comité international de surveillance pour le Liban-Sud Richard Erdman et du chargé d’affaires à Beyrouth David Hale, a également été reçu par le président de la Chambre Nabih Berry, le chef du gouvernement Sélim Hoss et le président du Conseil supérieur chiite cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine. «Nous allons continuer à déployer le plus d’efforts possible afin d’instaurer le calme au Liban-Sud», a indiqué M. Satterfield. Concernant les développements survenus à Jezzine, il a souligné que cela ne modifiait «en rien la position constante» de Washington, qui continue d’appeler «toutes les parties concernées à observer la plus grande retenue». Selon lui, «il est dans l’intérêt de ces parties d’empêcher toute escalade». Le diplomate a indiqué avoir examiné avec ses interlocuteurs les activités du comité de surveillance, chargé de veiller au respect des arrangements d’avril 1996, au cours des six derniers mois. En réponse à une question sur la volonté manifestée par Israël de modifier la teneur des arrangements d’avril et le statut du comité de surveillance, l’ambassadeur a assuré qu’il n’en était rien et qu’aucun changement n’était intervenu au niveau des activités du groupe. «À ma connaissance, aucune partie n’a demandé une quelconque modification», a-t-il dit. Pour sa part, M. Erdman, qui s’est refusé à tout commentaire sur la question de Jezzine, a déclaré que «les derniers événements et les rapports parvenus au sujet de la situation au Liban-Sud ne sont pas aussi positifs que nous l’aurions souhaité». Il a estimé que «lorsque l’un des deux belligérants (Israël et la Résistance) fait preuve de retenue, l’autre devrait en faire autant». «En fin de compte, ce sont les civils innocents qui seraient les bénéficiaires d’une telle dynamique positive», a-t-il ajouté. Au terme de la rencontre chez cheikh Chamseddine, M. Satterfield a indiqué que la délégation américaine a insisté sur «la nécessité pour toutes les parties d’appuyer de façon permanente les arrangements d’avril et le travail du comité de surveillance». Le dignitaire chiite avait, au cours des derniers mois, maintenu un ton très critique envers ce comité, dont l’existence a fini, selon lui, par empêcher le Liban de se plaindre directement auprès du Conseil de sécurité de l’Onu chaque fois qu’il est attaqué par Israël.
L’ambassadeur des États-Unis David Satterfield a plaidé hier pour l’instauration au Liban-Sud d’un climat propice à la relance du processus de paix au Proche-Orient, et exprimé l’optimisme de l’Administration US quant à une prochaine reprise des négociations sur l’ensemble des volets. «Nous sommes optimistes quant aux possibilités de reprise des pourparlers dans la région sur...