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Actualités - REPORTAGES

Cinéma - Clôture en beauté de Cannes Junior 99 Le Grand Prix pour Comedia Infantil (photos)

La quatrième édition du Festival Cannes Junior -Beyrouth s’est clôturée en beauté samedi dernier, dans les jardins de la Mission culturelle française, rue de Damas. À cette occasion, les neuf membres du jury 99, leurs parents et leurs camarades de classe avaient été conviés à une grande fête. Au programme : animation musicale, cérémonie de clôture et remise des trophées, buffet en plein air et projection d’un des films primés. Une heure de concert – et donc de chansons, de danse et d’applaudissements – n’a pas suffi à calmer le trop-plein d’énergie du public, qui a accompagné de ses applaudissements et de ses «hourras» chaque étape de la cérémonie de remise des prix. Étaient présents, outre les organisateurs du festival, l’ambassadeur de France, M. Daniel Jouanneau ; le conseiller culturel, M. Alain Fouquet, ainsi que le directeur du Centre national du cinéma, M. Ghassan Abouchacra . Mais ce sont les neuf membres du jury 99 qui étaient les héros du jour. Introduits par M. Dominique Chastres, chargé de mission pour l’audiovisuel, ils ont tour à tour prononcé quelques mots. Avant de décerner les trophées pour le Grand Prix et pour le Prix spécial Banque Libano-Française: des personnages-sculptures en verre coloré, réalisés par Alexis Vinum. Le Grand Prix Cannes Junior 99 est allé au film de Solveig Nordlund Comedia infantil. Ce long métrage de fiction (Suède/Portugal/Mozambique) raconte l’histoire de Nelio, jeune garçon mozambicain confronté aux dures réalités de la guerre. Comedia infantil a également obtenu le Grand Prix Cannes Junior –Timimoun (Algérie) en avril dernier. Solveig Nordlund n’ayant pas pu faire le voyage à Beyrouth, c’est le délégué général de Cannes Junior, M. Jean Burtschell, qui se chargera de lui transmettre le trophée. Mention spéciale Le Prix spécial Banque Libano-Française a récompensé Vivre au paradis de l’Algérien Bourlem Guerdjou, qui était de la fête. Nous sommes en France, en 1961. Lakhdar, ouvrier en bâtiment, habite le bidonville de Nanterre. Ne pouvant plus supporter d’être séparé des siens, il fait venir sa famille d’Algérie, où la guerre fait rage. Mais la vie dans le bidonville n’est pas facile ; rester bon et intègre n’est pas évident. Heureusement, Lakhdar sera sauvé par la solidarité du bidonville, tandis que l’Algérie fête son indépendance. Enfin, le jury a adressé une mention spéciale au film d’animation «Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot. Kirikou, minuscule petit Africain, réussit à délivrer son village de la cruelle sorcière Karaba. Un joli conte plein de poésie, qui se termine par une histoire d’amour. Les invités se sont ensuite éparpillés dans les jardins de la Mission culturelle française, après s’être servis au buffet. Enfin, ceux qui avaient manqué la projection de Vivre au paradis ont pu visionner le film en présence du réalisateur Bourlem Guerdjou. Comme à son habitude, Cannes Junior Beyrouth 99 aura offert aux jeunes Libanais un bouquet varié de films de qualité, mais aussi l’occasion de se rencontrer. Et de faire la fête autour du cinéma.
La quatrième édition du Festival Cannes Junior -Beyrouth s’est clôturée en beauté samedi dernier, dans les jardins de la Mission culturelle française, rue de Damas. À cette occasion, les neuf membres du jury 99, leurs parents et leurs camarades de classe avaient été conviés à une grande fête. Au programme : animation musicale, cérémonie de clôture et remise des trophées, buffet...