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Actualités - ANALYSE

Dossier régional - Pressions sur Israël pour une accalmie au Liban-sud Les Etats-Unis sur la brèche

Les taëfistes exultent. Les récents développements régionaux leur permettent en effet de régler leur compte aux «souverainistes» purs et durs. «On ne peut jamais être vraiment indépendant, disent-ils.Voyez Israël : aussi fort qu’il paraisse, cet État n’est pas à l’abri des immixtions. Ainsi, ce sont les États-Unis qui ont mené la campagne de Barak ; et ce sont eux aujourd’hui qui forment le nouveau gouvernement israélien». Un tableau un peu exagéré sans doute. Mais le fait est que les USA ont ouvertement pris parti en faveur des travaillistes. Et qu’ils suivent de très près les tractations en vue de la mise sur pied d’un nouveau Cabinet. Pour la bonne raison que de la composition de cette équipe dépend en grande partie la reprise des négociations puis le cours qu’elles prendront. Toujours est-il que le coup d’envoi de la nouvelle partie sera donné le jour où Barak, ayant dûment formé son nouveau gouvernement, ira prendre langue avec Clinton à Washington. La valse des émissaires américains et européens dans la région reprendra alors de plus belle. Jusqu’à ce que Wye Plantation rouvre ses portes aux délégations israéliennes qui s’y rendraient pour négocier avec les Syriens, les Palestiniens et les Libanais. Pour en revenir au stade actuel, les Américains ne cachent pas qu’ils souhaitent fortement la mise sur pied d’un Cabinet israélien solidement acquis dans toutes ses composantes à leur processus. En d’autres termes, ils ne seraient pas fâchés si les efforts pour une mixture travaillistes-Likoud échouaient au profit d’un mélange de centre-gauche avec Mordehaï. Sur un plan parallèle, les Américains font derechef pression sur Israël pour une accalmie au Liban-Sud. Les sources citées plus haut croient cependant savoir que le processus régional n’entrerait dans une phase accélérée vraiment qu’une fois réglée la question du Kosovo qui garde évidemment la priorité pour les États-Unis. Selon ces personnalités, la perspective d’une paix rapide au Moyen-Orient, intervenant avant le départ de Clinton, incite par elle-même Washington à hâter les choses dans les Balkans. Ou à leur avis cela se tasserait avant la fin du mois en cours, car il n’y a pas de temps à perdre.
Les taëfistes exultent. Les récents développements régionaux leur permettent en effet de régler leur compte aux «souverainistes» purs et durs. «On ne peut jamais être vraiment indépendant, disent-ils.Voyez Israël : aussi fort qu’il paraisse, cet État n’est pas à l’abri des immixtions. Ainsi, ce sont les États-Unis qui ont mené la campagne de Barak ; et ce sont eux...