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Actualités - CHRONOLOGIE

Satterfield : une paix rapide est tributaire du courage des parties au conflit

L’ambassadeur des États-Unis David Satterfield a estimé hier qu’un règlement rapide du conflit israélo-arabe était tributaire «du courage» de toutes les parties concernées. Affirmant que Washington était disposé à contribuer au succès des efforts déployés dans le sens d’un «partenariat» dans la région, M. Satterfield a toutefois rappelé qu’il incombe aux pays concernés – «et non aux États-Unis» – de prendre les décisions nécessaires à la réalisation de la paix. L’ambassadeur américain a tenu ces propos à l’occasion d’un déjeuner organisé à l’hôtel Alexandre par l’amicale des anciens de l’Université de Harvard. Prenant en premier la parole, le président de l’amicale, Habib Zoghbi, a notamment affirmé que le peuple libanais est «las d’attendre une paix qui tarde à venir». De son côté, M. Satterfield s’est déclaré optimiste quant à l’avenir du Liban. Axant son discours sur la situation économique dans le pays, il a indiqué que les hommes d’affaires américains étaient actuellement intéressés à investir au Liban, «ce qui n’était pas le cas il y a un ou deux ans. En effet, les choses ont changé depuis, même si le processus est lent», a-t-il précisé. L’ambassadeur a en outre insisté sur le fait que le Liban n’a pas besoin d’un plan Marshall. Selon lui, en effet, les capitaux existent, il s’agit simplement de les investir dans «l’économie productive» du pays. M. Satterfield a souligné l’importance d’une coopération entre la société civile et l’État de manière à élaborer une vision économique globale «dans l’intérêt de tous». «Les hommes d’affaires américains désirent investir au Liban», a-t-il dit avant de poursuivre : «Les sociétés ne sont pas intéressées par des bénéfices rapides et ponctuels. Elles cherchent des opportunités d’investissement permanent au Liban». Soulignant l’importance d’une coopération économique entre le Liban et les États-Unis, M. Satterfield s’est félicité dans ce cadre du fait que l’Association des hommes d’affaires libano-américains va bientôt se transformer en chambre de commerce américaine au Liban. Et de conclure en réitérant l’appui de son gouvernement à la volonté du régime actuel d’instituer l’État de droit.
L’ambassadeur des États-Unis David Satterfield a estimé hier qu’un règlement rapide du conflit israélo-arabe était tributaire «du courage» de toutes les parties concernées. Affirmant que Washington était disposé à contribuer au succès des efforts déployés dans le sens d’un «partenariat» dans la région, M. Satterfield a toutefois rappelé qu’il incombe aux pays concernés...