Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-sud - Achever un repli sans risques Lubrani préconise un accord avec Damas

Un haut responsable israélien a préconisé un accord avec la Syrie sur le plateau du Golan, qui seul permettrait selon lui à Israël de se dégager sans risques du Liban-Sud. «Si nous étions parvenus à un accord avec Damas, l’armée israélienne serait depuis longtemps hors du Liban et nous aurions évité que bien de sang ne soit versé, le nôtre et celui de Libanais», a déclaré au quotidien israélien Maariv Uri Lubrani, coordinateur des activités israéliennes au Liban. «C’est une grande erreur de croire qu’Israël peut conserver le Golan», occupé depuis 1967, sans payer le prix fort au Liban, a souligné M. Lubrani qui occupe ses fonctions depuis quinze ans. Il a réaffirmé son opposition à un retrait unilatéral israélien du Liban sans accord avec Beyrouth et Damas mais estimé qu’un tel accord était redevenu possible avec le changement politique en Israël après les élections du 17 mai. «Je suis encouragé par la démarche du Premier ministre élu Ehud Barak envers la Syrie. S’il poursuit dans cette voie, il y a des chances de retirer l’armée israélienne en un an du Liban, comme il l’a promis», a ajouté M. Lubrani. Il a reproché au gouvernement de droite sortant de Benjamin Netanyahu de n’avoir pas «réellement» négocié avec la Syrie. «Il n’y pas eu de négociations réelles avec la Syrie. On ne peut pas parler sous la table avec Damas et sans que les États-Unis ne jouent un rôle central dans la négociation», a-t-il estimé en référence aux informations dans la presse israélienne au sujet de contacts avec la Syrie. M. Netanyahu avait reconnu dimanche avoir eu des contacts secrets mais infructueux avec Damas sur un retrait israélien du Golan. «Les contacts menés durant un an par divers intermédiaires ont échoué à cause des exigences territoriales de la Syrie, que nous avons rejetées», avait-il dit. M. Barak s’est engagé, pour sa part, à retirer les forces israéliennes du Liban en un an et à relancer les négociations avec la Syrie, bloquées depuis 1996. Damas exige qu’Israël se retire de tout le Golan conquis en 1967 puis annexé en 1981. M. Barak accepte le principe de l’échange de la paix contre les territoires sans s’être engagé toutefois à un retrait de tout le Golan.
Un haut responsable israélien a préconisé un accord avec la Syrie sur le plateau du Golan, qui seul permettrait selon lui à Israël de se dégager sans risques du Liban-Sud. «Si nous étions parvenus à un accord avec Damas, l’armée israélienne serait depuis longtemps hors du Liban et nous aurions évité que bien de sang ne soit versé, le nôtre et celui de Libanais», a déclaré au...