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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Abou Sleiman met en garde contre la présence d'îlots de sécurité Des députés voient dans le crime l'oeuvre des israéliens

La fusillade au Palais de justice à Saïda a soulevé une vague d’indignation place de l’Étoile où les députés ont tenté d’analyser les mobiles de l’odieux crime tout en exhortant l’État d’arrêter rapidement les assassins des quatre magistrats. «Il est inadmissible qu’il y ait des îlots de sécurité au Liban sous prétexte de causes nationales», a notamment déclaré M. Chaker Abou Sleiman, notant que le crime de Saïda «mine les fondements de l’État et de la sécurité dans le pays». «Tant qu’il existe au Liban des îlots de sécurité où les criminels se réfugient et auxquels l’État ne peut pas avoir accès, nous ne pourrons pas édifier l’État de droit. C’est là une vérité que nul ne doit ignorer. L’ordre et la loi doivent être appliqués à tous. Nous attendons la réaction de l’État et l’établissement de la sécurité et de l’ordre dans tous les îlots dont nous parlons» , a-t-il déclaré. Les députés Mohammed Abdel Hamid Beydoun, Assem Kanso et Sleiman Kanaan n’ont pas hésité à considérer le massacre dans la salle de tribunal «comme étant une réponse à la joie qui a ponctué le retrait de l’ALS de Jezzine». M. Kanso et Beydoun ont accusé les Israéliens d’avoir commandité l’odieux crime. Le député de Baalbek-Hermel n’a pas non plus exclu qu’il s’agisse d’ «un message israélien adressé à la justice libanaise qui juge les miliciens» de l’ALS. M. Beydoun a pour sa part considéré que la fusillade «est un service immense rendu aux ennemis du Liban et de l’État» et qu’elle constitue «une pression exercée sur la justice libanaise pour l’hypothéquer et la faire vivre dans la terreur». Tout en invitant l’État à sanctionner sévèrement les auteurs du crime, M. Beydoun a fait remarquer que «ce genre de crime est commandité par des services qui ne laissent aucune trace derrière eux». Mme Nayla Moawad et M. Robert Ghanem ont tous deux appelé à une mobilisation de tous les services de l’État. Pour Mme Moawad, le crime de Saïda «constitue un sérieux coup porté à nos institutions et à la dignité du Liban et du peuple». Pour elle, il est «l’œuvre d’esprits démoniaques qui planifient de nouveau pour ébranler la stabilité dans le pays et pour défigurer l’image de l’État sur le double plan intérieur et extérieur». M. Ghanem a pour sa part jugé que les criminels doivent être jugés «sinon l’affaire aura des répercussions négatives sur le pays». Il a souligné la nécessité que le dossier de l’affaire soit déféré devant la cour de justice.
La fusillade au Palais de justice à Saïda a soulevé une vague d’indignation place de l’Étoile où les députés ont tenté d’analyser les mobiles de l’odieux crime tout en exhortant l’État d’arrêter rapidement les assassins des quatre magistrats. «Il est inadmissible qu’il y ait des îlots de sécurité au Liban sous prétexte de causes nationales», a notamment...