Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Beyrouth prêt à toute coordination arabe en cas d'unanimité Sommet arabe restreint en préparation, révèle Moubarak

Réagissant à la nouvelle donne régionale résultant de l’accession au pouvoir en Israël de Ehud Barak et d’un courant favorable à une nouvelle politique à l’égard du processus de paix , les pays arabes directement concernés semblent désireux d’adopter une ligne de conduite commune dans l’éventualité d’une reprise des négociations de paix bloquées par l’intermède Netanyahu. Ainsi, le président égyptien Hosni Moubarak a révélé hier que des consultations étaient en cours pour organiser rapidement une rencontre au sommet entre les pays arabes directement concernés par le processus de paix avec Israël, à savoir l’Égypte, la Syrie, le Liban, la Jordanie ainsi que l’Autorité palestinienne. «Ce sommet des Cinq doit examiner la situation à la lumière du changement intervenu en Israël et coordonner l’action arabe afin de parvenir à une paix juste et globale», a déclaré M. Moubarak aux rédacteurs en chef des journaux égyptiens qui l’accompagnaient en Libye où il s’est entretenu avec le colonel Mouammar Kadhafi. À ce propos, L’Orient-Le Jour a appris de source gouvernementale à Beyrouth que l’idée d’un tel sommet n’a pas encore dépassé le stade médiatique et que le Liban n’a pas été officiellement informé par Le Caire des concertations en cours révélées par le Raïs égyptien. On ajoute cependant de même source que Beyrouth est prêt à tout projet de coordination entre les capitales concernées, «à commencer par Damas», à condition qu’il bénéficie d’une certaine unanimité arabe et que, dans ce cas, l’idée serait discutée d’abord au niveau des présidents Lahoud et Hoss avant d’être soumise au Conseil des ministres. L’idée d’une réunion interarabe, même restreinte, n’est pas sans rappeler, dans le même contexte, la tenue d’un sommet arabe au Caire en juin 1996, dans la foulée de l’élection du chef de file de la droite israélienne Benjamin Netanyahu à la tête du gouvernement israélien. À l’époque, les dirigeants arabes avaient décidé que la paix était leur «option stratégique» et avaient lié toute normalisation avec l’État hébreu aux progrès éventuels dans les négociations de paix.
Réagissant à la nouvelle donne régionale résultant de l’accession au pouvoir en Israël de Ehud Barak et d’un courant favorable à une nouvelle politique à l’égard du processus de paix , les pays arabes directement concernés semblent désireux d’adopter une ligne de conduite commune dans l’éventualité d’une reprise des négociations de paix bloquées par l’intermède...