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Actualités - REPORTAGES

Le point de vue de la municipalité

Le président de la municipalité de Furn el-Chebbak, Raymond Semaan, est conscient du besoin d’espaces verts des habitants. «Quand le nouveau conseil municipal a pris en charge ses fonctions, raconte-t-il, ce jardin était à la fois un dépotoir et une aire sauvage de stationnement». «Jusqu’à présent, ajoute-t-il, nous ne pouvons dire qu’il s’agit d’un jardin, même si nous avons enlevé le gros des immondices et installé l’éclairage pour décourager les couples par trop entreprenants». Sa vision du problème est cependant différente de celle des habitants du secteur. «Non seulement les habitants ont besoin de ce jardin public, dit-il, mais ils ont surtout besoin d’aires de stationnement. C’est pourquoi nous avons soumis au Conseil pour le développement et la reconstruction un projet de réfection complète de ce jardin, dont la superficie est de 2 700m2. Trois étages en sous-sol seront constitués de parkings et un nouveau jardin sera entièrement aménagé en surface. En attendant l’accord du CDR, les citoyens doivent patienter; car nous ne pouvons en aucun cas gaspiller les deniers publics et aménager un jardin que nous envisageons de détruire quelques mois plus tard. Nous sommes prêts à le nettoyer, ce qui ne nous coûte rien, mais certains entrepreneurs le prennent pour un dépotoir et y jettent tous les gravats des chantiers de la région». Raymond Semaan espère, dit-il, obtenir l’accord du CDR d’ici à la fin du mois de juin. En cas de refus ou de non-réponse, il compte proposer le projet en BOT (Built, Operate and Transfer), car la municipalité n’a pas de fonds suffisants pour se lancer dans une telle entreprise. «Nous demandons à la population de nous donner un délai d’un an», ajoute-t-il. «Nous savons qu’elle attend depuis 1990, mais nous ne pouvons faire ce qui dépasse nos moyens. Ce jardin de Furn el-Chebbak est unique dans la région et nous voulons réellement en faire quelque chose de bien».
Le président de la municipalité de Furn el-Chebbak, Raymond Semaan, est conscient du besoin d’espaces verts des habitants. «Quand le nouveau conseil municipal a pris en charge ses fonctions, raconte-t-il, ce jardin était à la fois un dépotoir et une aire sauvage de stationnement». «Jusqu’à présent, ajoute-t-il, nous ne pouvons dire qu’il s’agit d’un jardin, même si nous...