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Actualités - CHRONOLOGIE

Brésil - Les places boursières occidentales soulagées La réal flotte, la Bourse jubile

La Banque centrale du Brésil a abandonné vendredi sa coûteuse défense de la devise nationale et a laissé flotter librement le réal, qui a immédiatement perdu près de 12% de sa valeur. Pariant sur une baisse des taux et un regain de l’économie, la Bourse de Sao Paulo a immédiatement salué cette décision, terminant la journée en hausse de 33,40 %. La Bourse de Mexico a suivi avec un gain de 7,78 % et celle de Buenos Aires a clôturé avec une hausse de 12,26 %. Plutôt soulagées, les places boursières occidentales ont bien accueilli la décision de Brasilia. En Europe, l’indice Euro Stoxx 50 des principales valeurs de la zone euro a affiché en clôture un gain de 1,80 %. À Wall Street, le Dow Jones Industrial Average (DJIA), l’indice phare des valeurs américaines, gagnait 2,4% en clôture. La monnaie brésilienne est tombée jusqu’à 1,5000/1,5500 réal pour un dollar dans les premiers échanges internationaux – alors que le nouveau cours plancher fixé mercredi était de 1,3200 pour un dollar – avant de se stabiliser à 1,4100/1,4300 en clôture. Ce nouveau cours correspond à une dépréciation de près de 20 % par rapport à mardi soir, après la dévaluation contrôlée tentée mercredi par la Banque. La décision de laisser flotter librement le réal avait été prévue par les analystes financiers qui estimaient qu’elle devrait permettre au Brésil, 8e économie mondiale, de préserver ses réserves de changes et de baisser ses taux d’intérêt, qui se situaient bien souvent au-dessus des 30 % l’an ces dernières semaines. Certains analystes craignaient néanmoins que la dévaluation du réal ne mette sous pression les pays voisins, notamment l’Argentine, partenaire commercial du Brésil et qui dispose d’un lien fixe entre sa monnaie, le peso, et le dollar. De son côté, le président brésilien, Fernando Henrique Cardoso, a décidé d’interrompre ses vacances pour revenir d’urgence à Brasilia du fait de l’aggravation de la crise économique. M. Cardoso a réaffirmé dans un discours diffusé par la radio et la télévision que le Brésil tiendrait «rigoureusement» ses engagements internationaux.
La Banque centrale du Brésil a abandonné vendredi sa coûteuse défense de la devise nationale et a laissé flotter librement le réal, qui a immédiatement perdu près de 12% de sa valeur. Pariant sur une baisse des taux et un regain de l’économie, la Bourse de Sao Paulo a immédiatement salué cette décision, terminant la journée en hausse de 33,40 %. La Bourse de Mexico a...