Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Chamseddine qualifie de mascarade les travaux du comité de surveillance

Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, a qualifié de «mascarade» les travaux du comité de surveillance issu de l’accord d’avril 96. Estimant que celui-ci ne servait qu’à entendre les plaintes des deux belligérants, le dignitaire chiite a ajouté : «Ils nous dénoncent et nous les dénonçons. Il arrive des fois aussi que nous soyons tous les deux condamnés ou innocentés». Selon cheikh Chamseddine, mieux vaut déposer une plainte officielle devant le Conseil de sécurité des Nations unies «quitte à ce que celui-ci la rejette et que les États-Unis y opposent leur veto». Par ailleurs, le président du CSC a estimé qu’après le massacre de Janta, ce ne sont plus le Sud ou la Békaa-Ouest qui sont occupés, «c’est l’ensemble du pays». Et de rappeler que les maisons détruites par les Israéliens à Arnoun ne sont ni des centres d’entraînement ni des casernes : «Dans quelle mesure l’accord d’avril est-il donc appliqué alors que les attaques prennent pour cibles des civils innocents ?», s’est demandé cheikh Chamseddine. Par ailleurs, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, s’en est pris aux dirigeants arabes «qui se sont contentés de dénoncer les agressions israéliennes» contre des civils. «Qu’ont-ils dit aux États-Unis ? (…) Pourquoi n’exigent-ils pas des sanctions contre l’État hébreu à l’instar de celles qui ont été appliquées à l’Irak». Cheikh Kabalan a déploré dans ce cadre la politique de deux poids deux mesures adoptée par la communauté internationale.
Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, a qualifié de «mascarade» les travaux du comité de surveillance issu de l’accord d’avril 96. Estimant que celui-ci ne servait qu’à entendre les plaintes des deux belligérants, le dignitaire chiite a ajouté : «Ils nous dénoncent et nous les dénonçons. Il arrive des fois aussi que nous soyons...