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Actualités - INTERVIEWS

Fadlallah critique la gestion du précédent gouvernement

«Il n’est pas nécessaire de recourir à des pouvoirs exceptionnels ou à ce qui leur ressemblerait . Cela avait été refusé au régime précédent car ce n’était pas dans l’intérêt démocratique du pays». C’est en ces termes que sayyed Mohammed Hussein Fadlallah a commenté, dans une interview que publie ce matin l’hebdomadaire Magazine. Invité à commenter le récent changement politique, qualifié par la revue de «sorte de coup d’État blanc», le dignitaire religieux chiite a établi une distinction entre le rôle joué par l’ancien régime et celui que doit assumer l’actuel mandat. «Sous le précédent mandat, il s’agissait notamment de faire passer le Liban de l’état de guerre à celui de paix, ce qui a été accompli. Mais dans le même temps, on maintenait nombre de privilèges à des personnes ou à des courants politiques déterminés», a notamment déclaré sayyed Fadlallah, qui s’est par ailleurs montré critique à l’égard de l’ancienne équipe gouvernementale, «laquelle n’avait pas de plan» et dont «la gestion financière n’était pas rigoureuse». «Le nouveau pouvoir semble guidé par un plan. Il semble qu’il ait une volonté de changer tout ce qui n’était pas dans l’intérêt des citoyens. Nous pensons que les grandes lignes (de cette réforme) existent, mais tout le monde attend de voir quels sont les moyens de les appliquer», a-t-il conclu.
«Il n’est pas nécessaire de recourir à des pouvoirs exceptionnels ou à ce qui leur ressemblerait . Cela avait été refusé au régime précédent car ce n’était pas dans l’intérêt démocratique du pays». C’est en ces termes que sayyed Mohammed Hussein Fadlallah a commenté, dans une interview que publie ce matin l’hebdomadaire Magazine. Invité à commenter le...