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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liberté d'expression Murr : nous ne refuserons aucune demande de manifestation du moment que les conditions sont respectées

Le ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr, a déclaré que les autorités ne refuseront aucune demande de manifestation «même à Baalbeck-Hermel (où des mesures exceptionnelles avaient été prises à la suite de la révolte des affamés de cheikh Sobhi Toufeily), du moment que les conditions fixées par l’État sont respectées». M. Murr a présidé hier la réunion du Conseil central de sécurité au nouveau siège du ministère de l’Intérieur situé au petit sérail de Sanayeh. Il s’agit de la première réunion depuis la nomination de nouveaux responsables à la tête de certains services de sécurité. Étaient présents le procureur près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum, le commissaire du gouvernement auprès du tribunal militaire, le juge Nasri Lahoud, le représentant du commandant en chef de l’armée, le brigadier Issam Atoui, le directeur des renseignements militaires, le colonel Raymond Azar, le directeur général de la Sûreté générale, le brigadier Jamil Sayyed, le directeur général des Forces de sécurité intérieure, le brigadier Abdel Karim Ibrahim, le directeur de la Sûreté de l’État, le brigadier Édouard Mansour, le secrétaire du Conseil central de sécurité, le colonel Khalil Abi Rached, le chef d’état-major des FSI, le général Rafic Haddad, et le chef des SR syriens à Beyrouth, le colonel Rostom Ghazalé. À l’issue de la réunion, M. Murr s’est déclaré satisfait de l’état général de la sécurité «à part les agressions israéliennes au Liban-Sud». «Les incidents qui ont lieu sont ordinaires et d’ailleurs leur nombre a baissé», a-t-il dit. M. Murr a indiqué que les membres du Conseil central ont terminé l’élaboration du «projet d’organisation des manifestations basé sur la décision du gouvernement d’autoriser ce moyen d’expression». La teneur du projet sera rendue publique la semaine prochaine. «Il ne s’agira pas d’autoriser les manifestations puisque cela est déjà fait, a-t-il dit. L’objectif est d’expliquer aux gens les conditions qu’il faut respecter pour garantir la sécurité des manifestations». «Nous ne refuserons aucune demande de manifestation du moment que les organisateurs s’engagent à respecter les conditions», a encore dit le ministre. Il a précisé que le port d’armes est «naturellement prohibé durant les manifestations sinon les fauteurs de troubles pourraient provoquer des incidents». Les organisateurs des manifestations devront préalablement informer les autorités de l’heure du départ, du lieu du rassemblement et du trajet qui sera suivi. «Le mohafez qui reçoit les demandes peut modifier chacun de ces paramètres», a indiqué M. Murr. Le ministre a également évoqué les cordons de sécurité qui devront être mis en place par les organisateurs. «Il faut qu’il y ait dix personnes pour surveiller 200 manifestants», a-t-il dit. M. Murr a d’autre part donné les détails des bandes de cambrioleurs formées de ressortissants étrangers arrêtées dernièrement par les forces de l’ordre. «Nous avons appréhendé plusieurs gangs, a-t-il précisé. Il y a trois Somaliens responsables du vol de 38 maisons sur le littoral du Metn et du Kesrouan, six Soudanais qui ont commis plusieurs cambriolages à Broummana et Beit Mery et cinq Soudanais qui ont commis 42 vols. Le gang responsable des hold-up dans les banques est quant à lui composé de deux Libanais».
Le ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr, a déclaré que les autorités ne refuseront aucune demande de manifestation «même à Baalbeck-Hermel (où des mesures exceptionnelles avaient été prises à la suite de la révolte des affamés de cheikh Sobhi Toufeily), du moment que les conditions fixées par l’État sont respectées». M. Murr a présidé hier la réunion du Conseil central...