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Actualités - CHRONOLOGIE

Monicagate - La destitution ou au moins une réprimande pour Clinton Silence, on juge un président (photo)

Le 106e Congrès américain est entré en fonctions hier et se préparait à lever le rideau, à partir d’aujourd’hui, sur un procès de destitution présidentielle pour la seconde fois seulement dans l’histoire des États-Unis. Le procès de William Jefferson Clinton, 42e président américain, qui pourrait, cependant, se terminer par une simple réprimande, débutera officiellement ce matin avec la présentation au Sénat des deux «articles de destitution», semblables à des chefs d’inculpation, adoptés le mois dernier par la Chambre des représentants. Les 100 sénateurs, appelés à jouer le rôle de juges et jury, prêteront alors serment, ainsi que le président de la Cour suprême, William Rehnquist, spécialement convoqué pour diriger le procès, le premier d’un président depuis 1868. Le procès lui-même ne débutera pas avant la semaine prochaine et aucune décision formelle n’a encore été prise sur sa forme ou sa durée. «Je ne peux pas vous donner une date magique», pour la durée du procès, a affirmé hier Trent Lott, leader de la majorité républicaine au Sénat. L’important est de conclure «aussitôt que possible», a-t-il ajouté. Les fractions parlementaires républicaine et démocrate se sont réunies à huis clos hier pour débattre des différentes idées avancées sur la façon de conduire le procès de Bill Clinton, accusé de «parjures» et «d’entraves à la justice» pour avoir menti sur sa liaison avec la jeune stagiaire de la Maison-Blanche, Monica Lewinsky. Constitutionnellement, c’est au Sénat de juger le président. Une majorité des deux tiers est nécessaire pour prononcer sa déchéance. Mais les règles d’un tel procès sont souples et le Sénat peut à tout moment les modifier, par exemple en votant à la simple majorité pour ajourner la procédure.
Le 106e Congrès américain est entré en fonctions hier et se préparait à lever le rideau, à partir d’aujourd’hui, sur un procès de destitution présidentielle pour la seconde fois seulement dans l’histoire des États-Unis. Le procès de William Jefferson Clinton, 42e président américain, qui pourrait, cependant, se terminer par une simple réprimande, débutera officiellement ce...