Zones d'exclusion - Saddam Hussein appelle les peuples arabes à la révolte Duels dans le ciel irakien (photo)

Les États-Unis restent déterminés à faire respecter – et Bagdad à refuser – les zones d’interdiction aériennes au-dessus de l’Irak. Ils l’ont prouvé hier en ripostant militairement à deux incursions de la chasse irakienne dans l’une de ces zones, augmentant encore d’un cran l’escalade qui se poursuit entre les deux pays depuis les frappes massives de décembre dernier. Washington ne veut pas céder. «Nous allons continuer à faire respecter de façon vigoureuse les zones d’interdiction et ce qui s’est passé souligne notre détermination à répondre aux défis», a souligné la Maison-Blanche, annonçant ainsi de probables confrontations futures. Les accrochages entre avions américains et irakiens interviennent alors que le régime du président Saddam Hussein poursuit la mobilisation de ses forces dans le sud du pays, où des milliers de membres du parti Baas au pouvoir et des tribus loyalistes restent déployés pour empêcher toute velléité de soulèvement de l’opposition chiite, à la faveur de nouvelles frappes éventuelles. Les instances dirigeantes irakiennes s’étaient réunies hier sous la présidence de Saddam Hussein pour discuter de cette possibilité, le maître de Bagdad rappelant à cette occasion que sa DCA continuerait à tirer sur les avions qui survoleraient le territoire de son pays. Le leader irakien a par ailleurs appelé les populations arabes, notamment «celles d’Arabie séoudite», à se soulever contre leurs dirigeants.