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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Déplacés, budget, loi électorale, réforme, autant de dossiers à régler 1999, une année-épreuve pour le pouvoir

Entre les tâches importantes et celles qui sont primordiales, le nouveau gouvernement a l’embarras du choix. Les prochains mois devraient constituer pour lui un banc d’essai. C’est à l’issue de ce délai de grâce qu’on pourra véritablement juger son action. Les engagements pris jusqu’à présent, par le président Lahoud aussi bien que par le chef du gouvernement, donnent les principaux titres des dossiers auxquels le pouvoir va s’attaquer. Il y a d’abord celui du retour des déplacés.Le président Lahoud a promis aux Libanais que des «progrès substantiels» seront réalisés en 1999 sur ce plan. En ce qui concerne la loi électorale, un redécoupage des circonscriptions est à prévoir, et devrait aller de pair avec la décentralisation administrative. Le pouvoir devra aussi résoudre un conflit d’échéances qui attend le pays, en l’an 2004, où les élections législatives et l’élection présidentielle, sans parler des élections municipales, se succèderont en un trop court laps de temps. Dans les prochains mois, le gouvernement est appelé à procéder au pourvoi aux postes de la première catégorie et à la préparation du budget. Les nominations sont étroitement liées à une urgente réforme administrative. En un sens, ces nominations sont partie intégrante d’une réforme qui «commence par le sommet». Une chose est sûre, la pratique de la double enveloppe sera traquée et bannie de l’Administration. En ce qui concerne la préparation de la loi de finances, le défi consistera à contenir le budget dans une limite telle que la croissance de la dette de l’État soit inférieure à la croissance du PIB, sans instaurer de nouvelles taxes indirectes. Pour ce faire, le gouvernement n’aura d’autre choix que de recourir à des privatisations. Enfin, une loi sur la nationalité et une autre sur la réglementation du paysage audiovisuel sont prévues au programme de l’action gouvernementale dans les prochains mois. Indépendamment de tout, le Sud occupé, écharde dans la chair de la nation, restera dans la conscience vive des Libanais et de leur gouvernement.
Entre les tâches importantes et celles qui sont primordiales, le nouveau gouvernement a l’embarras du choix. Les prochains mois devraient constituer pour lui un banc d’essai. C’est à l’issue de ce délai de grâce qu’on pourra véritablement juger son action. Les engagements pris jusqu’à présent, par le président Lahoud aussi bien que par le chef du gouvernement, donnent les...