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Actualités - CHRONOLOGIE

L'Arabie Séoudite restreint le nombre des travailleurs immigrés

L’Arabie Séoudite a décidé de ne pas renouveler certains contrats de travailleurs immigrés, poursuivant une politique de nationalisation de la main-d’œuvre. Lors de sa réunion hebdomadaire lundi à Djeddah (ouest), le Cabinet séoudien a décidé de «ne plus renouveler les contrats des non-Séoudiens opérant dans les administrations publiques, à l’exception de ceux qui occupent des postes à caractère technique», a indiqué hier la presse séoudienne. Le gouvernement séoudien a toutefois indiqué que la «main-d’œuvre étrangère qualifiée notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation supérieure serait exemptée de cette mesure pour une durée de dix ans ou plus» selon les besoins des différents services. Ces mesures devraient toucher une grande partie des quelque 6 millions de travailleurs immigrés, originaires notamment de l’Inde, du Pakistan et des Philippines, sur une population totale de 18 millions d’habitants. Le gouvernement séoudien avait décidé en juillet 1997 de fermer aux étrangers sept catégories d’emplois dans le secteur public, ouvriers, maçons, peintres en bâtiment et quatre autres métiers manuels, dans le cadre de la politique de nationalisation des emplois. En octobre 1996, le gouvernement séoudien avait suspendu la délivrance de permis de travail aux expatriés dans treize métiers et décidé de ramener de deux à un an la validité des permis de travail et des visas de résidence pour 14 autres catégories d’emplois tels que les employés administratifs, les comptables et les standardistes. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du plan quinquennal séoudien (1995-2000) qui vise à remplacer progressivement les travailleurs immigrés par quelque 660.000 nationaux d’ici l’an 2000. Le roi Fahd d’Arabie Séoudite avait appelé à maintes reprises le secteur privé à remplacer les expatriés par des nationaux, appelés à contribuer au développement de leur pays. Les Séoudiens représentent 2,2% des effectifs dans l’industrie, 3,3% dans le bâtiment et 6,8% dans les services, selon l’Autorité du développement de Ryad. Les travailleurs immigrés acceptent des salaires bien plus bas que les Séoudiens. (AFP)
L’Arabie Séoudite a décidé de ne pas renouveler certains contrats de travailleurs immigrés, poursuivant une politique de nationalisation de la main-d’œuvre. Lors de sa réunion hebdomadaire lundi à Djeddah (ouest), le Cabinet séoudien a décidé de «ne plus renouveler les contrats des non-Séoudiens opérant dans les administrations publiques, à l’exception de ceux qui...