Arad n'est pas entre nos mains et nous ne savons rien de lui, réaffirme le Hezbollah

Pour la neuvième commémoration de l’enlèvement par l’armée israélienne de l’imam de Jibchit, cheikh Abdel Karim Obeid, le Hezbollah a organisé dimanche soir à la husseiniyeh de la localité un meeting oratoire au cours duquel a notamment pris la parole le secrétaire général adjoint du parti, cheikh Naïm Kassem. Le meeting s’est déroulé en présence de plusieurs dizaines de personnes dont les députés Mohamed Raad, Mohamed Fneich, Abdallah Kassir et Nazih Mansour, le chargé d’affaires près l’ambassade d’Iran, M. Mohamed Irani, le responsable politique de la Jamaa islamiya, Ali Cheikh Ammar, et le capitaine Moussa Younès des Forces de sécurité intérieure, représentant le commandement de la place du Liban-Sud. «Nous nous considérons directement concernés par la libération de cheikh Obeid et de tous les fils de notre peuple qui souffrent dans les prisons israéliennes et ce, quelle que soit l’organisation ou la partie à laquelle ils appartiennent», a affirmé cheikh Kassem. Soulignant que le Hezbollah «continuera d’œuvrer pour la libération de tous les détenus», cheikh Kassem a déclaré: «Nous ne fondons aucun espoir sur un échange avec Ron Arad dont les Israéliens parlent actuellement beaucoup. Arad n’est pas entre nos mains. Nous ne savons rien de lui et nous ignorons même s’il est vivant ou mort et entre les mains de quelle partie il pourrait se trouver. Il ne peut donc nous servir de monnaie d’échange. Mais nous tenterons par tous les moyens de savoir quelque chose à son propos en vue d’obtenir la libération de tous les prisonniers». Opposition claire et franche Sur un autre plan, cheikh Kassem a affirmé que «le Hezbollah est clairement et franchement dans l’opposition». «Nous ne sommes pas satisfaits de la gestion économique et sociale du gouvernement. Nous ne sommes pas satisfaits de l’Etat-ferme, de la monopolisation des institutions, de la répartition des parts sur base de la troïka et de la poursuite de l’imposition des taxes», a dit le secrétaire général adjoint du Hezbollah. «Le gouvernement doit assumer ses responsabilités», a-t-il conclu.