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Actualités - CHRONOLOGIE

Quand le bourreau se présente en victime

Réunie hier sous la présidence du juge Hatem Madi, la cour criminelle du Mont-Liban a entamé le jugement d’Ismaïl Hjairy et de sa belle-sœur Saada Abdallah Younès qui sont accusés de l’assassinat d’un ouvrier égyptien, Mourtada Aïcheh. Selon l’acte d’accusation, Aïcheh avait demandé la main de Saada qui lui avait été accordée. Quelques semaines plus tard, il avait cependant changé d’avis et demandé à être libéré de ses engagements. Mais cela n’avait plu ni à l’intéressée ni à son beau-frère Ismaïl qui avaient alors vainement tenté de ramener l’Egyptien à la raison avant de le tuer à coups de couteau... Devant les juges, Ismaïl et Saada ont plaidé non coupables. Hjairy a affirmé que les aveux qu’il a faits lors de ses premiers interrogatoires lui ont été arrachés par la torture. Il a ajouté avoir été atteint en prison de paralysie par suite des coups qui lui ont été infligés. Les affirmations de Hjairy ont été corroborés par son épouse qui a soutenu que l’accusé était sain de corps avant son arrestation. A la demande de l’avocat de la défense, le tribunal a donc décidé de convoquer les responsables de la maison d’arrêt où avait été appréhendé Hjairy. La prochaine audience a été fixée au 14 octobre.
Réunie hier sous la présidence du juge Hatem Madi, la cour criminelle du Mont-Liban a entamé le jugement d’Ismaïl Hjairy et de sa belle-sœur Saada Abdallah Younès qui sont accusés de l’assassinat d’un ouvrier égyptien, Mourtada Aïcheh. Selon l’acte d’accusation, Aïcheh avait demandé la main de Saada qui lui avait été accordée. Quelques semaines plus tard, il...