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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Aoun demande à la Syrie d'annoncer le retrait de ses troupes

Dans le bulletin hebdomadaire publié par le «Congrès national libanais», le général Michel Aoun a rappelé que la visite du président syrien, Hafez el-Assad, en France, coïncide avec la date de l’annonce de sa décision d’envoyer ses troupes au Liban en 1976. «Il serait bon, a ajouté le général, que le président syrien profite de cette occasion pour annoncer le retrait de ses troupes du Liban». Selon le général en exil dans la banlieue parisienne, une telle décision profiterait à toutes les parties concernées par la crise au Moyen-Orient et soucieuses de parvenir à un règlement juste et permanent. Pour le général Aoun, une telle annonce renforcerait la crédibilité du régime syrien envers lui-même d’abord et ensuite envers les Libanais. «De cette façon, la Syrie se placera dans le camp des Etats de droit qui respectent les résolutions internationales, notamment la 520». L’ancien président du Conseil a estimé qu’en maintenant ses troupes au Liban, la Syrie prête le flanc aux critiques, car la présence de ces troupes sur le territoire libanais constitue, selon lui, une violation de la Charte de la Ligue arabe et de celle des Nations Unies. «Rien ne sert pour la Syrie d’invoquer le fait que ce sont les Libanais eux-mêmes qui ont demandé le déploiement de ces troupes sur leur territoire, a-t-il ajouté. Car une telle demande — si elle a effectivement été formulée — est intervenue après l’occupation syrienne du Liban. Elle n’a donc aucune valeur, car elle ressemblerait plutôt à un compromis visant à donner une couverture légale à un fait accompli». Le général Aoun a ensuite précisé qu’il souhaitait établir de bonnes relations avec la Syrie, «mais c’est à celle-ci de montrer ses bonnes intentions à notre égard». L’ancien chef du gouvernement militaire a encore ajouté que la non-application par la Syrie de la résolution 520 fournit un prétexte à Israël pour maintenir son occupation du Golan. «Le raisonnement d’Israël devient simple, a ajouté Aoun. Si l’occupation est permise entre les frères, elle doit l’être à plus forte raison entre les ennemis». «Nous aurions compris qu’Israël utilise notre terre comme otage pour imposer un règlement à la Syrie, a encore déclaré le général. Mais ce que nous ne comprenons pas, c’est que la Syrie nous utilise pour donner à Israël une bonne raison de maintenir son annexion du Golan». Le général Aoun a conclu sa déclaration par ces mots: «L’affaire est simple et on essaie de la compliquer... Eveillez-vous, Libanais, et réclamez l’application de la résolution 520».
Dans le bulletin hebdomadaire publié par le «Congrès national libanais», le général Michel Aoun a rappelé que la visite du président syrien, Hafez el-Assad, en France, coïncide avec la date de l’annonce de sa décision d’envoyer ses troupes au Liban en 1976. «Il serait bon, a ajouté le général, que le président syrien profite de cette occasion pour annoncer le...