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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Le congrès sur la femme arabe appelle à l'adoption d'un système de quotas (photo)

Le congrès sur la femme arabe, organisé par le Conseil de la femme libanaise, a clôturé ses travaux hier à l’hôtel Coral Beach. Durant trois jours, plusieurs tables rondes ont été tenues. Celle présidée par Mme Bahia Hariri, député du Sud, avait pour thème «Les expériences pratiques du système de quotas». Mme Hariri a déclaré que «c’est après une très longue lutte que les femmes européennes sont parvenues à imposer un système de quotas dans le partage des tâches du pouvoir politique». «Les femmes arabes en général, et libanaises en particulier, devraient elles aussi demander la mise en place d’un système de quotas», a-t-elle ajouté. Et de souligner que «les femmes arabes jouent un rôle important dans le développement politique, économique et social de leurs pays». Participation à la vie politique Mme Anne-Marie Lizin, sénateur belge, qui a présenté l’expérience de son pays, a déclaré que «le système de quotas est nécessaire pour que les femmes accèdent aux postes importants». Elle a noté que «la Belgique a œuvré avec le Parlement européen et divers partis politiques afin que ce système entre en vigueur en 1994». Mme Christelle Riedel, membre du Conseil des femmes allemandes, a pour sa part indiqué que son organisme œuvre pour que «les femmes soient représentées à 25% dans les partis politiques». Elle a noté qu’au sein des «partis politiques allemands, la représentation féminine varie entre 18 et 55%, selon les régions». Mme Nelly Olan, membre du Sénat français, a quant à elle exposé sa propre expérience. «J’ai entamé ma vie publique en 1977. Aux régionales de 1985, j’ai remporté 56% des voix. Après 18 ans de lutte au sein de l’opposition, j’ai été élue présidente du conseil municipal d’une ville de 450.000 habitants». Une deuxième table ronde, présidée par Mme Nadia Hoballah, membre du Conseil des femmes libanaises, a été organisée. Une application progressive Mme Hoballah, qui a parlé de l’expérience du Conseil des femmes, a déclaré que «le chemin de la femme vers le pouvoir politique a besoin de moyens démocratiques tels que l’adoption d’un système de quotas». Mme Mona Mrad a, pour sa part, présenté les résultats d’une enquête effectuée au Parlement libanais. «32% des députés du Nord, 25% des députés de Beyrouth, 17% des députés du Mont-Liban, 11% des députés de la Békaa et 1% des députés du Sud soutiennent le système de quotas tandis que 17% des députés, en général, s’y opposent». Mme Dalal Salhab a, quant à elle, évoqué un projet de loi relatif au système de quotas. «Il faut qu’il soit appliqué progressivement tout en respectant l’équilibre communautaire du pays», a-t-elle dit. Mme Hind Soufi a soumis les résultats d’une étude relative à ce système, effectuée par le Conseil des femmes libanaises. Un documentaire réalisé par le Conseil des femmes libanaises a été ensuite projeté.
Le congrès sur la femme arabe, organisé par le Conseil de la femme libanaise, a clôturé ses travaux hier à l’hôtel Coral Beach. Durant trois jours, plusieurs tables rondes ont été tenues. Celle présidée par Mme Bahia Hariri, député du Sud, avait pour thème «Les expériences pratiques du système de quotas». Mme Hariri a déclaré que «c’est après une très longue...