Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Le chef du groupe et dix de ses lieutnants abattus Le GIA d'Alger décapité (photo)

Après quarante-huit heures de calme relatif, l’Algérie était de nouveau hier au cœur de l’actualité avec trois événements majeurs: le chef du GIA de la capitale a été abattu par les forces de l’ordre, un attentat sur un marché qui a fait dix morts, enfin les manifestations après la mort du chanteur kabyle Lounès Matoub qui ont gagné Alger. Jeudi matin, le chef du Groupe islamique armé (GIA) d’Alger, Athmane Khelifi, dit Hocine Flicha, a été abattu avec dix de ses lieutenants. L’opération, qui avait débuté mercredi après-midi au lieu-dit «La Vigie», à Bouzaréa, sur les hauteurs de la capitale, s’est achevée jeudi matin par l’anéantissement du groupe armé commandé par Flicha et composé de «dangereux criminels», selon un communiqué des services de sécurité. «Un important lot d’armes et de bombes de fabrication artisanale» a été récupéré au cours de cette opération. Flicha, considéré comme un des plus dangereux chefs des groupes islamistes armés algériens, avait comme terrain de prédilection la vieille ville d’Alger, la Casbah, où il est né et possédait des liens avec la population. Sa tête était mise à prix par les autorités pour une somme de deux millions de dinars (200.000 francs environ). Il avait été donné pour mort à plusieurs reprises par la presse d’Alger. Les services de sécurité ont révélé l’identité de huit des dix lieutenants tués avec Flicha, précisant que «l’identification des deux autres criminels abattus est en cours». Les autres islamistes armés abattus, qui ne figurent pas sur la liste des têtes mises à prix, sont: Redouane Abderrahmani, dit Riad le blond également appelé Talha, Boualem El-Hous, Khaled Benchalal, Sofiane Boukefoussa, Omar Bachiri, Saïd Benchalal, Lounès Youcef et Azzedine Bouzid. Presque au moment où les forces de sécurité donnaient l’assaut final à ce groupe armé, une bombe explosait sur un petit marché aux puces, dans la banlieue est d’Alger, faisant 10 morts et 21 blessés, dont cinq graves, selon un bilan officiel. Marche nationale La télévision a montré des images du lieu de l’attentat, une étroite ruelle, appelée Oued Kniss, dans la banlieue est d’Alger, abritant des brocanteurs et un petit marché aux puces fréquenté par des vendeurs à la sauvette. Elle a également montré des images de blessés à l’hôpital, visités par le ministre de la Santé Yahia Guidoum. C’est la troisième fois au moins que ce petit marché est visé par un attentat à la bombe. Il s’agit, néanmoins, du premier attentat depuis plusieurs semaines à Alger où s’était instaurée une certaine accalmie dans les actes de violences. La veille, sept islamistes armés avaient été tués par les forces de sécurité à Bouzaréa, sur les hauteurs d’Alger. A Alger toujours, des milliers de personnes ont manifesté pour dénoncer notamment l’assassinat, le 25 juin, du chanteur kabyle Lounès Matoub et demander le gel d’une loi sur l’arabisation entrée en application dimanche. Répondant à l’appel de l’un des principaux partis d’opposition, essentiellement implanté en Kabylie, le Front des forces socialistes (FFS), les manifestants, dont un grand nombre était venu de Kabylie, ont parcouru près de trois kilomètres de la place du 1er mai à la place des Martyr au centre d’Alger. «Pouvoir assassin», «Tamazight (berbère) au pouvoir», «Paix, démocratie», «A bas la dictature», criait la foule, dont beaucoup de femmes en costume traditionnel kabyle, brandissant des banderoles et des portraits du chanteur Matoub. Les carrefours étaient surveillés par des fourgons de police, tandis qu’un hélicoptère tournoyait dans le ciel pour suivre cette «marche nationale» autorisée par le gouvernorat d’Alger. La semaine dernière, deux manifestations du FFS à Alger avaient été empêchées par les forces de sécurité, tandis qu’une autre, organisée par le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) avait failli tourner à l’émeute. Des policiers et des manifestants avaient été blessés et des voitures de police endommagées par des jets de pierres;
Après quarante-huit heures de calme relatif, l’Algérie était de nouveau hier au cœur de l’actualité avec trois événements majeurs: le chef du GIA de la capitale a été abattu par les forces de l’ordre, un attentat sur un marché qui a fait dix morts, enfin les manifestations après la mort du chanteur kabyle Lounès Matoub qui ont gagné Alger. Jeudi matin, le chef du...