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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Onze membres d'un réseau terroriste arrêtés Le groupe serait relié au bureau des Forces Libanaises en Australie et commandité par les SR israéliens

Une source officielle de sécurité a indiqué hier que l’enquête menée par les services de renseignements de l’armée libanaise au sujet de l’explosion qui s’était produite à Dora le 19 juin dernier a permis de démanteler «un réseau terroriste de vingt personnes dont onze ont été arrêtées et ont fait des aveux». La source officielle affirme à ce propos que ce réseau était «relié au bureau des Forces libanaises en Australie», et qu’il n’est nullement exclu qu’il ait été commandité par «les services de renseignements israéliens afin de porter atteinte à la stabilité dans le pays». L’explosion de Dora avait fait deux tués, Georges Dib et Nehmé Ziadé. La source de sécurité affirme que ce réseau a perpétré plusieurs attentats, dont notamment celui qui avait visé le bus syrien à Tabarja, le 29 décembre 1996. Dans un communiqué de presse publié par l’ANI (officielle), la source de sécurité rapporte que «l’enquête menée (au sujet de l’attentat de Dora) a démontré que les deux tués transportaient une charge explosive et faisaient partie d’un réseau terroriste qui comprenait vingt membres dont onze ont été arrêtés et soumis à un interrogatoire, à la suite duquel ils ont fait les aveux suivants: — Les deux tués Georges Dib et Nehmé Ziadé étaient membres de l’unité de choc des Forces libanaises. Ils recevaient leurs instructions par le biais d’un bureau fictif relevant d’une société informatique créée à cet effet à Aïn Remmané. Cette société était dirigée par Abdo Antoine Sawaya et Neematallah Mousallem qui ont pu quitter le pays, le jour même de l’explosion, par l’aéroport de Beyrouth pour se rendre en Malaisie, via Doha. — Il est apparu lors de l’enquête que le bureau susmentionné était relié au bureau des Forces libanaises en Australie qui lui assurait un soutien financier et qui lui transmettait des instructions par le biais d’Internet. Sawaya et Mousallem avaient réussi à embrigader les personnes qui sont actuellement aux arrêts: Kayed Khattar Eid, Georges Tanios Hélou, Nader Nasri Daou, le gendarme Firas Hanna Rahmé — ces derniers faisaient, tous, partie de l’unité de choc des F.L. — Bassam Antoine Harb, Wadih Adib Khoury (F.L.), Nabil Gergès Khater (F.L.), Tony Toufic Rahmé (F.L.), Georges Sami Barkachi (F.L.), le gendarme Elie Akl Rahmé et le capitaine Camille Mouhib Yared (ancien F.L.). — L’enquête a dévoilé que les personnes susmentionnées communiquaient entre elles par l’intermédiaire du réseau cellulaire. Elles ont reconnu avoir mené les opérations suivantes, par groupes de deux ou trois: l Un attentat aux explosifs contre une station de taxis-service syriens et libanais à Dora, Nabaa et Jdeidé. l L’agression contre le bus syrien à Tabarja, le 29 décembre 1996. l L’attentat contre la station Charles Hélou, le 28 octobre 1997, dans le secteur du port. l Des attentats aux explosifs contre des permanences du Parti syrien national social au Metn-Nord, à Bickfaya et Jdeidé, au cours des derniers mois. l Des opérations de reconnaissance au stade de la Renaissance, à Beyrouth (N.D.L.R.: où sont postées des forces syriennes) afin de préparer un attentat. l Des projets d’assassinat de trois personnalités politiques et sécuritaires. l La distribution de tracts, par fax, à des entreprises bancaires et commerciales, afin d’inciter à l’usage des armes. Ces tracts ont été camouflés en leur donnant une tournure aouniste». Et la source de sécurité de poursuivre: «L’enquête a montré que Khalil Fakhr Naddaf (F.L.), résidant en Australie, a effectué une visite-éclair au Liban afin d’organiser cette action et s’informer des capacités de ce groupe. Le dossier et les personnes arrêtées ont été déférés au Parquet, en même temps que les explosifs, les cartes et les documents qui ont été saisis chez les prévenus. Les services de sécurité poursuivent leurs investigations au sujet du lien entre l’explosion de Dora et l’attentat aux roquettes contre le périmètre de l’ambassade américaine à Awkar, d’autant que l’attentat contre la station Charles Hélou s’était produit deux jours après l’attentat contre l’enceinte de l’Université américaine, de la même façon que l’explosion de Dora s’est produite deux jours avant l’agression contre l’ambassade américaine. Cela tend à indiquer qu’il existe une tentative de camoufler l’action du réseau qui a été démantelé».
Une source officielle de sécurité a indiqué hier que l’enquête menée par les services de renseignements de l’armée libanaise au sujet de l’explosion qui s’était produite à Dora le 19 juin dernier a permis de démanteler «un réseau terroriste de vingt personnes dont onze ont été arrêtées et ont fait des aveux». La source officielle affirme à ce propos que ce...