La publication quotidienne d’un bulletin de santé de nos turbines nationales s’impose désormais à l’EDL. Il y a quelques jours, le groupe électrogène numéro 3 de la centrale de Zouk rendait l’âme plongeant dans le noir plusieurs régions du Mont-Liban et les banlieues de Beyrouth. Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, c’était au tour du groupe numéro 4 de tomber en panne hier; et le groupe numéro 1 n’est pas loin de l’agonie, indiquent certaines sources bien informées, anonymes de surcroît, et pour cause: le ministre des Ressources hydrauliques et électriques Elie Hobeika se trouve à l’étranger et les hauts responsables de l’EDL sont inaccessibles aux journalistes depuis mercredi. La conclusion à tirer: une éclaircie au niveau de la distribution du courant n’est pas pour demain. Maigre consolation: la fin des travaux de réparation du transformateur défaillant de Hazmieh est confirmée pour lundi prochain; ce qui devrait permettre d’alimenter à nouveau la région et ses environs. Mais il y a plus grave: si l’on revient au communiqué du directeur de l’EDL Joseph Hawa, il est clair que l’une des principales raisons de ces pannes de courant réside dans les réseaux de distribution. M. Hawa déclarait mercredi: «L’installation des réseaux de distribution du courant et des nouvelles stations de transformation de 220 Kw devait coïncider avec la fin des travaux d’installation et de mise en service des nouvelles centrales électriques. Le retard dans ces travaux n’incombe pas à l’EDL», affirmait-il encore en omettant toutefois l’essentiel, à savoir que ces mêmes réseaux ne seraient pas fonctionnels avant l’an 2001! C’est du moins ce que précisent les sources susmentionnées. Certes, M. Hawa promet une réparation des dégâts survenus dans la centrale de Zouk dans les deux prochains mois. Mais plutôt que de chercher à savoir quand le courant sera rétabli, prions pour que le Liban tout entier ne se retrouve pas dans l’obscurité et... pour que les groupes électrogènes 1 et 2 tiennent bon.
La publication quotidienne d’un bulletin de santé de nos turbines nationales s’impose désormais à l’EDL. Il y a quelques jours, le groupe électrogène numéro 3 de la centrale de Zouk rendait l’âme plongeant dans le noir plusieurs régions du Mont-Liban et les banlieues de Beyrouth. Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, c’était au tour du groupe numéro 4 de...
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