Il a effectué samedi une tournée dans le Chouf Jones : les échanges entre le Liban et Israël ne doivent pas se limiter aux cadavres et aux prisonniers

L’ambassadeur des Etats-Unis, M. Richard Jones, a effectué samedi une tournée dans le Chouf où il a notamment visité la réserve des cèdres de la région en compagnie du ministre des Déplacés, M. Walid Joumblatt, et de plusieurs hauts responsables du Parti socialiste progressiste et de l’ambassade US. MM. Jones et Joumblatt ont achevé leur tournée à Moukhtara où ils ont eu un entretien de près de deux heures auquel a partiellement assisté le leader du Parti national libéral et président de la municipalité de Deir el-Kamar, M. Dory Chamoun. Interrogé par les journalistes à son départ de Moukhtara, M. Jones a indiqué: «Il s’agissait davantage d’une visite touristique et sociale et nous n’avons évoqué aucune question politique. Nous avons visité la réserve de cèdres du Chouf et j’ai été très heureux de voir les cèdres de cette région vivants. J’ai également été étonné de la façon dont ces cèdres sont préservés. Et le plus important reste de préserver l’environnement pour l’avenir du pays et des générations à venir». Un pas positif En réponse à une question, l’ambassadeur US a estimé que l’échange de cadavres et de prisonniers entre le Liban et Israël a constitué «un pas positif». «J’ai été très heureux pour les familles des prisonniers des deux côtés et j’espère que cette démarche sera suivie d’autres démarches similaires et profitables pour les deux parties», a-t-il ajouté. «Il reste, a conclu M. Jones, que je souhaite que les échanges entre le Liban et Israël ne se limitent pas aux cadavres et aux prisonniers mais qu’ils s’étendent également aux relations d’amitié et aux marchandises et cela, dans l’intérêt des deux parties. C’est là notre objectif d’avenir et nous espérons qu’il se réalisera un jour». Prenant à son tour la parole, M. Joumblatt a affirmé: «Il s’agissait d’une visite touristique et écologique. Nous avons profité du fait que ces visites sont encore autorisées par les gouvernants et avons pu regarder à loisir quelques cèdres et un cadre agréable loin du bruit des carrières de certains ministres et de la reconstruction sauvage de Beyrouth».