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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Tollé syndical contre les licenciements collectifs

L’affaire des licenciements collectifs arbitraires enregistrés ces dernières semaines dans nombre d’entreprises et d’usines continue de soulever une vague de réprobation dans les milieux syndicaux. C’est ainsi que le vice-président de la Confédération générale des travailleurs du Liban, M. Walid Joueidy, a rappelé hier que «la CGTL suit avec grande inquiétude les licenciements collectifs dans nombre d’entreprises industrielles et bancaires et tient à mettre en garde contre leurs conséquences au niveau de la sécurité sociale et de la paix civile». Dans une déclaration à la presse, M. Joueidy a invité «les responsables» à «agir rapidement pour clôturer cette affaire» et a réaffirmé son attachement à «l’amendement de l’article 50 du Code du Travail» relatif aux licenciements arbitraires. M. Joueidy a par ailleurs invité «les représentants syndicaux des institutions touchées par les licenciements et plus particulièrement les délégués des employés et des ouvriers de la Adcom Bank, de Soliver et de New Line», à «assister à une réunion qui se tiendra (aujourd’hui) vendredi à 11h au siège de la CGTL». Enfin, M. Joueidy a appelé «tous les travailleurs du Liban» à «observer (aujourd’hui) vendredi cinq minutes d’arrêt de travail entre 10h et 10h05» et ce, «pour exprimer leur solidarité avec les employés et les ouvriers licenciés et leur attachement à l’amendement de l’article 50 du Code du Travail». De son côté, le leader syndical M. Elias Abou Rizk a lui aussi dénoncé la vague de licenciements arbitraires «qui traduit la crise socio-économique actuelle d’ailleurs appelée à se compliquer davantage en raison de la politique financière, économique et sociale adoptée par le gouvernement». Dans une déclaration, M. Abou Rizk a exprimé sa «solidarité totale avec les travailleurs licenciés ou menacés de licenciement» et a proclamé son «appui absolu à toute action susceptible de garantir les droits des travailleurs à la pérennité de leurs emplois, à leurs salaires et à leurs indemnités». Après avoir mis en garde le patronat contre «toute manœuvre destinée à remplacer les travailleurs libanais par des travailleurs étrangers», M. Abou Rizk a enfin appelé à «l’amendement du Code du Travail» et s’est déclaré pour «des rapports employeurs-employés basés sur un contrat social qui résulterait d’un dialogue profond et positif». Les licenciements collectifs ont également soulevé hier des réactions de la part de nombre d’organisations et de responsables syndicaux dont notamment la Fédération des syndicats d’employés et d’ouvriers de Saïda et du Liban-Sud, la Ligue des syndicats d’employés et d’ouvriers et le président de la Fédération libanaise des syndicats des employés et des ouvriers de la métallurgie, de l’électricité et de la mécanique, M. Georges Harb.
L’affaire des licenciements collectifs arbitraires enregistrés ces dernières semaines dans nombre d’entreprises et d’usines continue de soulever une vague de réprobation dans les milieux syndicaux. C’est ainsi que le vice-président de la Confédération générale des travailleurs du Liban, M. Walid Joueidy, a rappelé hier que «la CGTL suit avec grande inquiétude les...