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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Il poursuit sa tournée en Australie Aoun pour une conférence Liban-Syrie-Israël sous l'égide de l'ONU (photo)

Le général Michel Aoun poursuit sa tournée en Australie, réitérant à cette occasion les propositions qu’il a toujours prônées pour un règlement de la crise au Liban, en l’occurrence, notamment, l’organisation d’une conférence qui regrouperait le Liban, la Syrie et Israël sous les auspices des Nations Unies pour l’application des résolution 425, 426 et 520 de l’ONU. Nombreuses sont les personnalités au pouvoir et de l’opposition que le général Aoun a rencontrées lors de son séjour en Australie. Jeudi soir, à l’université de Sydney, il a tenu une conférence en langue anglaise au cours de laquelle il a insisté sur la responsabilité des puissances régionales et internationales dans la guerre du Liban. «Nous ne nions pas l’existence de différends entre les communautés, les partis et les factions du pays, comme c’est le cas dans le monde entier», a-t-il dit avant de poursuivre: «Mais ces différends ne justifient pas une guerre de 20 ans. En effet, un financement intérieur ne suffit pas à alimenter à lui seul un tel conflit». Réaffirmant que «le Liban a été offert à la Syrie en guise de lot de consolation pour sa participation à la guerre du Golfe», l’ancien premier ministre a estimé que le processus de paix régional entamé à Madrid se trouve aujourd’hui dans une impasse. Préconisant enfin la tenue d’un sommet à trois regroupant le Liban, la Syrie et Israël sous les auspices de l’ONU, il a qualifié de «sérieuse» la proposition israélienne de retrait du Liban-Sud. «Mais le Liban s’est hâté de la rejeter en raison des pressions exercées par Damas qui a lié le sort du Sud à celui du Golan occupé, sans même consulter les Libanais», a-t-il dit. Se prêtant par la suite aux questions de l’assistance, le général Aoun a affirmé que «les Libanais étaient tout à fait capables de trouver le système politique qui leur convient après la fin des occupations étrangères». Et de préciser à ce sujet: «Je suis pour un Etat laïc. Si cela est impossible, je ne suis pas contre l’instauration d’un système fédéral sauvegardant les spécificités de la société libanaise». Par ailleurs, la majorité des députés et des ministres qu’il a rencontrés à différentes occasions aussi bien à Sydney qu’à Melbourne ont manifesté leur appui à l’application des résolutions internationales concernant le Liban, allant même jusqu’à proposer la tenue du sommet suggéré par le général Aoun en Australie.
Le général Michel Aoun poursuit sa tournée en Australie, réitérant à cette occasion les propositions qu’il a toujours prônées pour un règlement de la crise au Liban, en l’occurrence, notamment, l’organisation d’une conférence qui regrouperait le Liban, la Syrie et Israël sous les auspices des Nations Unies pour l’application des résolution 425, 426 et 520 de...