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Actualités - CHRONOLOGIE

Mondial La journée des nuls (photo)

L’Italie, vice-championne du monde, a évité l’humiliation en obtenant un match nul contre le Chili (2-2), tandis que dans ce même groupe B, le Cameroun et l’Autriche, eux aussi, n’ont pu se départager (1-1), hier, au cours de la deuxième journée du Mondial de football en France (VOIR AUSSI PAGES 12 ET 13). C’est grâce à un penalty transformé à cinq minutes de la fin par Roberto Baggio, que l’équipe d’Italie a sauvé une situation longtemps compromise après un match de bonne qualité disputé à Bordeaux par un temps pluvieux. En 1986, il y avait eu «la main de Dieu» de Diego Maradona qui avait permis à l’Argentine d’éliminer l’Angleterre. Cette fois, la main involontaire de l’infortuné Ronaldo Fuentes, sur un centre anodin de Baggio, a donné l’occasion à l’Italie d’arracher le nul, privant la formation chilienne d’un succès qu’elle aurait mérité. Heureux Italiens qui, après avoir pris rapidement l’avantage grâce à Christian Vieri (10e), s’étaient soudainement retrouvés dos au mur à cause de la vivacité des Chiliens. Et surtout par deux superbes buts du «matador» Marcelo Salas inscrits en l’espace de cinq minutes avant et après le repos. A Toulouse, l’Autriche et le Cameroun ont aussi partagé les points. Tout s’est joué dans le dernier quart d’heure. Par un exploit personnel de Djaka Njanka (77e), les «Lions indomptables» ont semblé être libérés. Mais Anton Polster (90e), bien esseulé, a sauvé son équipe. Cette deuxième journée du tournoi mondial a constitué également une nouvelle «chasse» aux billets pour assister au Mondial. Il semble bien, en effet, que des dizaines de milliers d’acheteurs du Japon, des Pays-Bas, d’Allemagne ou du Brésil aient été floués par des revendeurs peu scrupuleux. Alors que la grève des pilotes d’Air France, commencée le 1er juin, s’est achevée mercredi, au cours de la journée inaugurale de la compétition, libérant les organisateurs (CFO) d’un gros souci, la billetterie est devenue hier un sérieux sujet de préoccupation pour ce même CFO et aussi pour la Fédération internationale (FIFA). Le problème a pris une telle ampleur qu’il risque de ternir cette Coupe du monde qui, sur le terrain, a commencé de la plus belle manière. Le CFO considère n’être en rien responsable de cette situation après avoir confié la vente de 5,2% des 2,65 millions de billets commercialisés à des tours opérateurs, qu’il a lui-même choisis. Mais le mal semble avoir été ensuite fait par des commerçants indélicats dont les agissements ont complètement échappé au CFO. Isabelle Delaye, directeur de la billetterie du CFO, a assuré jeudi que le comité d’organisation était «aux côtés des victimes» et «tout à fait prêt à porter plainte». Le CFO rappelle aussi que le 6 juin, il avait condamné dans un communiqué les «inadmissibles pratiques commerciales» de «certains intermédiaires peu scrupuleux» (en France et à l’étranger), qui s’étaient «engagés à vendre, dans des proportions parfois incroyables, des billets pour les matches de la Coupe du monde qu’ils sont aujourd’hui incapables de remettre à leurs acheteurs». Aujourd’hui, trois matches sont au programme: Paraguay-Bulgarie, Arabie Séoudite-Danemark et France-Afrique du Sud. (AFP)
L’Italie, vice-championne du monde, a évité l’humiliation en obtenant un match nul contre le Chili (2-2), tandis que dans ce même groupe B, le Cameroun et l’Autriche, eux aussi, n’ont pu se départager (1-1), hier, au cours de la deuxième journée du Mondial de football en France (VOIR AUSSI PAGES 12 ET 13). C’est grâce à un penalty transformé à cinq minutes de la fin...