Permutations diplomatiques : I. Farès interpelle le gouvernement

Le député M. Issam Farès a transformé hier en interpellation une question qu’il avait adressée au gouvernement au sujet du retard apporté aux permutations diplomatiques et dont il a jugé la réponse «non convaincante». Dans sa question, M. Farès avait rappelé que «l’article 22 de la loi 1206 stipule que la durée maximale du séjour à l’étranger d’un diplomate est de dix ans pour les fonctionnaires de la première catégorie et de sept ans pour les fonctionnaires de la deuxième et de la troisième catégories étant entendu que le Conseil des ministres peut prolonger, par décret, cette durée pour les fonctionnaires de la première catégorie». «Or, avait poursuivi M. Farès, nombre d’ambassadeurs se trouvent à l’étranger depuis plus longtemps alors que d’autres, rattachés à l’administration centrale, attendent leur nomination». M. Farès s’était alors interrogé sur «les raisons pour lesquelles les permutations diplomatiques tardent à être publiées». «Est-il vrai que ce retard est dû à un désaccord entre le chef du gouvernement et le ministre des A.E.?», s’était encore demandé M. Farès qui s’était également interrogé sur «les raisons de ce désaccord». Dans sa réponse, le gouvernement s’était contenté d’affirmer que «les circonstances actuelles ne sont guère propices à des permutations diplomatiques qui seront donc effectuées au moment qui sera jugé opportun».