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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Clinton presse Netanyahu de conclure Cisjordanie : les américains reviennent à la charge

Bill Clinton est intervenu encore une fois, en personne, pour inviter le gouvernement israélien à surmonter ses divergences et à conclure les négociations avec les Palestiniens sur les retraits militaires en Cisjordanie. Cette intervention semble être le prélude d’un nouveau forcing américain pour débloquer le volet israélo-palestinien du processus de paix et enclencher peut-être ensuite sur le volet syro-libano-israélien. En effet, selon la radio israélienne, M. Clinton, qui va recevoir le roi Hussein le 15 juin à la Maison-Blanche, a affirmé que le gouvernement Netanyahu devait surmonter ses divergences pour achever les discussions en suspens sur les accords intérimaires avec les Palestiniens et passer aux négociations sur le statut final, au cours d’un entretien impromptu dans la nuit de lundi à mardi avec l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Dore Gold, dans les couloirs des Nations Unies à New York. Interrogé par la radio, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé la rencontre de MM. Gold et Clinton. Mais il a souligné avoir reçu un «rapport un peu différent de cette discussion avec l’ambassadeur Gold», sans donner d’autres détails. «De toute façon, on ne peut pas dire qu’il y ait des divergences au sein du gouvernement puisqu’il n’a pas été encore appelé à trancher» notamment sur l’ampleur du retrait en Cisjordanie, a ajouté M. Netanyahu. Kahalani-Ross Parallèlement à cet entretien, le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Avigdor Kahalani, a rencontré également à New York l’envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, Dennis Ross, a annoncé un communiqué de presse israélien. Selon le communiqué, M. Kahalani a déclaré mieux comprendre «le fossé existant encore entre les positions israélienne et palestinienne que les Américains s’efforcent de réduire». «Nous avons atteint un stade très critique», a encore dit M. Kahalani, selon le texte. Il s’agit de «construire une passerelle fondée sur une confiance entre les deux peuples» israélien et palestinien alors que rien de cela «n’existe encore», a ajouté le ministre israélien. «Une médiation américaine est une bonne chose mais nous sommes devenus dépendants des Etats-Unis ce qui en soi n’est pas favorable», a observé encore M. Kahalani, selon le communiqué. La rencontre de MM. Kahalani et Ross a eu lieu au consulat général d’Israël à New York. Dans le même ordre d’idées, un émissaire américain a discuté hier au Caire avec le président égyptien Hosni Moubarak du blocage du processus de paix israélo-arabe, à l’occasion d’une visite qui n’avait pas été annoncée. Le secrétaire d’Etat adjoint pour le Proche-Orient, Martin Indyk, «a tenu des consultations avec le président Moubarak sur les développements du processus de paix», a déclaré une porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis au Caire. «Il est arrivé aujourd’hui (hier) pour une visite d’une journée», a-t-elle poursuivi sans autre précision. Le conseiller politique de M. Moubarak, M. Oussama al-Baz, a parallèlement déclaré que M. Indyk avait informé le président égyptien des efforts américains pour débloquer le processus de paix israélo-palestinien dans l’impasse depuis 15 mois. «M. Indyk a informé le président Moubarak des derniers efforts américains pour persuader le gouvernement israélien d’accepter l’initiative américaine», a dit M. Baz aux journalistes. «L’administration américaine est soucieuse d’informer le président Moubarak de la situation», selon lui. «Les discussions ont également porté sur les projets américains pour aller de l’avant dans les deux semaines à venir sur tous les volets du processus de paix et pas seulement le volet palestinien», a ajouté M. Baz sans autre précision. «Il est clair que l’administration américaine est déterminée à déployer des efforts et n’a pas perdu l’espoir de réaliser des progrès», a-t-il conclu. Face à cette détermination américaine et pour se couvrir auprès de son opinion publique et spécialement les ultras, le premier ministre israélien n’a pas écarté hier l’option d’un référendum sur le processus de paix dont ses services, selon les médias locaux, étudient la possibilité. «Je réfléchis sur les méthodes permettant à l’opinion publique israélienne de s’exprimer sur les décisions qui seront prises pour assurer la paix et la sécurité», a déclaré M. Netanyahu à la radio publique. (AFP)
Bill Clinton est intervenu encore une fois, en personne, pour inviter le gouvernement israélien à surmonter ses divergences et à conclure les négociations avec les Palestiniens sur les retraits militaires en Cisjordanie. Cette intervention semble être le prélude d’un nouveau forcing américain pour débloquer le volet israélo-palestinien du processus de paix et enclencher...