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Actualités - CHRONOLOGIE

Les colons acceptent d'évacuer l'implantation à Jérusalem-Est (photos)

Les colons israéliens installés depuis mardi dans une implantation sauvage de la partie arabe de Jérusalem ont accepté de se retirer. Un accord en ce sens est intervenu avec la municipalité de la ville et ils ont commencé à se retirer tard dans la nuit de mercredi à jeudi. L’accord prévoit le départ des colons, membres de l’organisation d’extrême droite religieuse Ateret Cohanim, des neuf abris en tôle qu’ils ont érigés illégalement. La municipalité a toutefois renoncé à exiger la destruction de ces abris et ne demandait plus que leur démantèlement dans les prochains jours, une opération qui a été entamée dès les premières heures de jeudi. La municipalité a également accepté d’examiner la possibilité d’installer des maisons mobiles sur le site, destinées aux membres des équipes de fouilles archéologiques, qui seront lancées. Ateret Cohanim a, en outre, obtenu qu’un de ses représentants soit présent à ces fouilles et puisse vivre dans une des maisons mobiles qui pourraient être installées, à ajouté la télévision. La municipalité israélienne de Jérusalem avait exigé le démantèlement des neuf abris avant 19h heure locale. Quelque 250 Palestiniens et des pacifistes israéliens du mouvement «La paix maintenant» étaient, de leur côté, réunis dans un parc de jeux pour enfants situé à proximité du site occupé par le colons. Les Palestiniens avaient appelé le maire israélien de Jérusalem, M. Ehud Olmert, à maintenir son ordre de démantèlement des neuf abris. «La décision d’Olmert est sage», a déclaré le principal dirigeant palestinien de Jérusalem-Est, M. Fayçal Husseini, venu sur le site mercredi. Le chef de Ateret Cohanim, M. Yossi Kaufman, avait expliqué que les négociations étaient menées notamment avec le ministre de l’Education Yitzhak Lévy, chef du Parti national religieux, (PNR), l’émanation politique des colons. Protestations Selon la radio publique israélienne, les colons avaient accepté le principe d’une évacuation des lieux mais voulaient obtenir des autorités le maintien d’une forme de «présence juive» sur le terrain situé près de la porte d’Hérode, au pied des murailles de la vieille ville, à Jérusalem-Est occupée par Israël. «L’important est que nous puissions construire partout à Jérusalem. Nous partageons cet objectif avec le maire de Jérusalem, et nous finirons par nous entendre avec lui», a expliqué M. Kaufman. La création de la nouvelle implantation, mardi, a suscité de vives protestations palestiniennes et des députés du Conseil législatif palestinien accourus sur place ont été brutalement frappés par la police. Le département israélien des Antiquités a également protesté contre l’action des colons, expliquant que leurs travaux avaient légèrement endommagé la muraille du XVIe siècle qui entoure la vieille ville. Les colons ont stoppé leurs travaux mardi, à la suite d’une injonction de justice, mais ont proclamé leur intention de rester sur les lieux. M. Olmert a dénoncé leur action, qualifiée de «provocatrice». M. Husseini, a, quant à lui, rejeté tout compromis qui permettrait aux colons de se maintenir sous une forme ou une autre ou d’aller créer une nouvelle implantation ailleurs estimant que «toute solution de ce genre ne ferait que transférer le champ de bataille à un autre endroit». Selon lui, le terrain sur lequel se sont installés les colons appartient en fait au Waqf, l’organisme palestinien qui gère les biens musulmans à Jérusalem, loué pour 99 ans à l’Eglise russe blanche. les colons d’Ateret Cohanim affirment en revanche qu’ils sont propriétaires de cette parcelle depuis six ans.
Les colons israéliens installés depuis mardi dans une implantation sauvage de la partie arabe de Jérusalem ont accepté de se retirer. Un accord en ce sens est intervenu avec la municipalité de la ville et ils ont commencé à se retirer tard dans la nuit de mercredi à jeudi. L’accord prévoit le départ des colons, membres de l’organisation d’extrême droite religieuse...