Israël prêt à se retirer dès que possible du Liban-sud, réaffirme Netanyahu à Annan (photo)

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé hier à la suite d’une rencontre à New York avec le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan qu’Israël était prêt à se retirer dès que possible du Liban-Sud. «Nous avons exposé la décision d’Israël d’accepter la résolution 425 du Conseil de Sécurité et de mettre en œuvre dès que possible un retrait du Liban», a dit M. Netanyahu à la presse. Il a indiqué avoir apporté des «clarifications» à la décision israélienne d’accepter cette résolution de 1978 qui stipule un retrait «sans délai» d’Israël du Liban-Sud. «Nous n’avons ajouté aucune condition», a-t-il dit en référence aux garanties de sécurité que le Cabinet israélien réclame au Liban. «Nous respectons simplement les stipulations de la résolution 425». Terrain brûlant Avant la rencontre, un diplomate européen avait déclaré à l’AFP que M. Annan «devrait être très prudent». «Il avait été tenté de s’impliquer pour permettre un retrait israélien du Liban, mais il a compris qu’il s’agissait d’un terrain brûlant», a ajouté ce diplomate. M. Netanyahu, en provenance de Washington, devait avoir un entretien privé avec M. Annan avant un déjeuner avec leurs principaux collaborateurs. L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Dore Gold, un proche de M. Netanyahu, a déclaré à l’AFP que les entretiens devaient porter «principalement» sur les propositions de retrait israélien du Liban-Sud. M. Netanyahu a en outre déclaré vendredi à New York qu’il voyait «quelques progrès» dans ses entretiens de Washington avec le secrétaire d’Etat Madeleine Albright. Il a déclaré à la presse que les discussions se poursuivraient sur «des idées qui ont été soulevées au cours des dernières 48 heures» pour tenter de débloquer le processus de paix israélo-palestinien. «Je peux voir quelques progrès», a-t-il dit à l’issue d’un entretien avec le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan. Mais il a ajouté que «dans tous les cas, quel que soit le résultat auquel nous parvenions — si nous arrivons à quoique ce soit — je devrais en faire part au Cabinet israélien». «Ce sont eux qui décident», a-t-il dit.