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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Il a quitté hier Beyrouth pour Damas Possouvaliouk se dit mieux informé de la position libanaise sur la 425 et le procesus de paix

L’émissaire spécial russe pour le Proche-Orient, Victor Possouvaliouk, a indiqué hier à Beyrouth avoir pris plus ample connaissance de la position officielle libanaise au sujet du processus de paix au Proche-Orient et de la proposition israélienne de retrait conditionnel du Liban-Sud. Interrogé par la presse au terme d’un entretien avec le premier ministre Rafic Hariri sur le point de savoir s’il avait le sentiment d’une position nouvelle chez les responsables libanais, M. Possouvaliouk a répondu: «Je préfère dire que je suis parvenu à me faire une idée plus claire de la position libanaise. N’oubliez pas que le fond du problème se cache toujours dans les petits détails, surtout lorsqu’il s’agit de questions délicates telles que le processus de paix au Proche-Orient». L’émissaire russe était arrivé mercredi à Beyrouth et avait rencontré le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz, à qui il avait remis un message du chef de la diplomatie russe Evguéni Primakov, puis le chef du Parlement Nabih Berry. Il avait indiqué à l’issue de ses conversations que son pays était opposé à un amendement de la résolution 425 du Conseil de Sécurité ainsi qu’à des arrangements de sécurité comme le propose Israël. Lors de sa dernière visite au Liban, en mars dernier, il avait déjà soutenu la position officielle libanaise au sujet de la proposition israélienne, tout en se félicitant de celle-ci et en estimant qu’il s’agissait d’«un pas en avant». Pour en revenir aux déclarations faites après sa rencontre hier avec M. Hariri, qui a duré près de 30 minutes, M. Possouvaliouk a indiqué qu’il était d’accord avec le chef du gouvernement sur «la nécessité d’une relance non seulement du volet palestinien du processus de paix, mais aussi des volets syrien et libanais». «Nous avons mis l’accent sur la solution globale et sur la nécessité de reprendre les négociations au point où elles étaient parvenues» avant l’arrivée au pouvoir en Israël de Benjamin Netanyahu (juin 1996), a-t-il ajouté, reprenant ainsi à son compte non seulement la position mais aussi la terminologie même syro-libanaise. A la question de savoir s’il y avait un rôle nouveau pour la Russie au Proche-Orient, l’émissaire a indiqué qu’il n’était pas question d’un «rôle ancien ou nouveau», mais d’une «réactivation» de ce rôle. Il a en outre souhaité «une conjonction des efforts entre les Etats-Unis, l’Union européenne et la Russie, ainsi que ceux de toutes les autres parties intéressées par une solution des problèmes du Proche-Orient». En Syrie M. Possouvaliouk a quitté par la suite Beyrouth pour Damas, où il a été aussitôt reçu par le président syrien Hafez el-Assad.
L’émissaire spécial russe pour le Proche-Orient, Victor Possouvaliouk, a indiqué hier à Beyrouth avoir pris plus ample connaissance de la position officielle libanaise au sujet du processus de paix au Proche-Orient et de la proposition israélienne de retrait conditionnel du Liban-Sud. Interrogé par la presse au terme d’un entretien avec le premier ministre Rafic Hariri sur...