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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Gemayel : il existe un consensus à 75%

L’ancien président de la République, M. Amine Gemayel, a déclaré hier à «L’Orient-Le Jour», que les candidats aux élections municipales devraient «œuvrer dans l’intérêt de leur localité», que lui-même soutient «les coalitions capables de représenter toutes les familles d’un village». Il a souligné privilégier ses partisans «formés dans une école politique nationale disciplinée et qui possèdent l’expérience de l’action politique». Interrogé par «L’Orient-Le Jour» sur sa position au sujet des élections municipales, l’ancien président de la République a déclaré qu’il existe «plusieurs principes qui régissent son attitude», notant qu’il favorise «l’intérêt général de la localité» qui doit être dotée d’une «équipe apte à assurer le développement du village et les services indispensables. Une équipe capable de pallier les carences de l’Etat». Il a noté «privilégier les coalitions locales qui permettent une large représentation de toutes les familles, factions et clans d’un village». Soulignant que «cette coalition existe», il a précisé: «Nous sommes arrivés, dans ce cadre et dans plusieurs endroits, à former des équipes. S’il n’y a pas de compromis à 100% (sur les listes des candidats aux élections), ce qui représente une tâche très difficile dans les villages, il existe quand même un consensus très large à 75 ou 80% et c’est un point très positif». M. Gemayel a expliqué que, «dans un village, il n’existe pas de politique locale fermée, c’est une politique d’ouverture. Toutes les personnes ont des contacts un peu partout et les lignes de démarcation sont très floues». «Ces personnes, elles-mêmes, doivent évaluer les alliances qu’elles feront sur le terrain ( pour obtenir la majorité)», a-t-il poursuivi. Interrogé sur la situation de ses partisans qui figurent sur des listes appuyées par le pouvoir, l’ancien président de la République a déclaré: «Nous n’avons pas de complexes, et ces personnes ne doivent pas être considérées comme des traîtres à la nation». «Nous ne sommes pas là pour régler des comptes. Nous voulons assurer l’unité dans les villages. Ces personnes ne sont pas avec le pouvoir pour des raisons idéologiques». Se penchant sur la situation à Bickfaya (son village natal), où deux listes s’affrontent, dont l’une est présidée par M. Toufic Dagher, ancien président du régional Kataëb du Metn et qui serait tacitement soutenue par le ministre de l’Intérieur, et député du Metn, M. Michel Murr, M. Gémayel a déclaré que «Toufic Dagher bénéficie de mon appui inconditionnel et s’il est soutenu par d’autres pôles c’est tant mieux pour lui». Il a précisé qu’il ne considère pas qu’il existe dans «le contexte actuel, de clivage idéologique». Evoquant ses tractations, l’ancien président de la République a souligné qu’il soutient les «équipes animées du souci de développer leur village et de servir leur communauté». «J’appuie mes partisans, toutes les personnes avec lesquelles nous collaborons, dans diverses régions libanaises», a-t-il ajouté. Et de rappeler qu’il coopère «toujours avec le Dr Elie Karamé, chef de l’opposition Kataëb, et M. Massoud el-Achkar, coordinateur dans le cadre des élections municipales des courants de l’opposition extraparlementaire». M. Gemayel a précisé qu’un «meeting oratoire se tiendra (demain) samedi à Chyah, à 18 heures. Cette manifestation de soutien aux élections municipales regroupera l’opposition Kataëb, le Parti national libéral et le bloc aouniste». Il a souligné en conclusion «quand il n’y a pas un empêchement idéologique, nous tentons de soutenir des personnes expérimentées et de dépasser le clivage clanique».
L’ancien président de la République, M. Amine Gemayel, a déclaré hier à «L’Orient-Le Jour», que les candidats aux élections municipales devraient «œuvrer dans l’intérêt de leur localité», que lui-même soutient «les coalitions capables de représenter toutes les familles d’un village». Il a souligné privilégier ses partisans «formés dans une école politique...